Elisa Brun est décoratrice et architecte d’intérieur dans la Vienne. Comme ses collègues, la chroniqueuse du 7 se sert des réseaux sociaux comme d’une vitrine pour ses réalisations. « Ils permettent aux gens de se faire une idée de ce que je propose car un visuel est toujours plus parlant », indique-t-elle. Le contenu proposé diffère selon les supports. « Sur YouTube, je présente des tutoriels, ce qui apporte un nouveau regard sur le monde de la décoration, un aperçu concret. » Si la visibilité qu’offrent Instagram, Pinterest et autres est indéniable pour les professionnels, le foisonnement d’informations peut désorienter les particuliers. « Les gens sont perdus, il y a beaucoup (trop) de possibilités, d’informations et d’idées fournies », estime Elisa Brun.
Certains férus de déco ont trouvé leur boussole. Florie Nivole et son mari ont acheté une maison ancienne il y a six ans, à Saint-Georges-lès-Bail- largeaux. Depuis, ils consacrent une partie de leur temps à la rénover. L’esprit communautaire de réseaux comme KoziKaza, avec un large éventail d’astuces et d’idées, nourrit leur projet en permanence. « On y trouve autant d'inspiration que de soutiens », se réjouit la chargée de communication. Très active sur Internet, la trentenaire est fière de montrer « ses » réalisations. « Sur Instagram, c’est un plaisir d’échanger avec une communauté qui suit mon aventure. » Et de bénéficier des retours positifs ou plus critiques pour s’améliorer. Il semble loin le temps où les magazines de décoration trônaient au beau milieu du salon, même s’il en reste encore beaucoup en kiosque. Pour les particuliers comme pour les professionnels, le Web est désormais la porte d’entrée numéro un. Sur Pinterest, Instagram, Youtube, TikTok ou encore Houzz, des milliers de comptes sont dédiés au monde de l’habitat.
Jeanne Ducreau
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