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Candidat déclaré à la montée en Pro B, STB Le Havre alterne le bon et le moins bon depuis le début de la deuxième phase de Nationale 1. Quel visage Bigote et ses coéquipiers présenteront-ils à l’Arena ? Mystère.
Dans un marathon de dix matchs en trente-cinq jours, les fans et les observateurs ne peuvent pas trop s’appesantir sur tel ou tel succès, arraché ici où là. Le coup de force du Poitiers Basket 86 sur le parquet des Docks Océane, vendredi 24 mars, avait pourtant des allures d’exploit. Exception faite du premier quart-temps, Poitiers a répondu coup pour coup aux Havrais, bouclant la soirée par un uppercut fatal (12-29, 70-82). En déplacement à l’Arena Futuroscope vendredi, Saint-Thomas voudra certainement rendre la pareille à son hôte. Question de standing et d’ambitions tant Le Havre brûle d’impatience de retrouver la Pro B, cinq ans après avoir rejoint le purgatoire de la Nationale 1.
Bigote en leader
L’impatience est telle qu’Hervé Coudray en a fait les frais début novembre, après dix matchs de championnat, dont quatre défaites. Cinquièmes à l’issue de la première phase, Valentin Bigote et ses coéquipiers présentent un bilan contrasté avant la 9e journée de la deuxième phase (cinq revers sur les six dernières journées avant la réception de Vitré vendredi), trop juste pour accéder à la Pro B d’ici au 18 avril. N’empêche, cette formation normande regorge de talents, à commencer par Bigote bien entendu, meilleur marqueur (19,3pts), passeur (4,1pds) et troisième rebondeur (4,1 prises) de son équipe. Derrière, le danger peut venir de partout. L’arrière Fred Thomas est difficile à arrêter lorsqu’il a la main chaude, Mouss Barro et Mickaël Var tiennent la baraque à l’intérieur, alors qu’Oumarou Sylla est un vrai poison sur le poste 1 de par sa densité physique. Reste que la blessure de Sidy N’Dir et les sautes d’humeur de quelques leaders ont jusque-là entravé l’ascension havraise.
Le Poitiers Basket 86 passera tout de même un vrai test ce vendredi, avant de disputer le dernier match de la phase 2 à Orchies mardi 18 avril. D’abord en raison de l’adversité, ensuite parce que l’Arena Futuroscope ne réussit pas beaucoup au club. Chartres et Tours ont gâché la fête dans l’écrin cette saison, en dépit d’une jolie ferveur à chaque fois. Seul Lyon, le 12 avril 2022 était reparti de Chasseneuil avec le goût de la défaite dans la bouche. Gageons que les progrès emmagasinés depuis plusieurs mois permettront d’éviter un nouvel écueil à l’Arena. Ce ne serait pas forcément trop préjudiciable sur le plan comptable mais jetterait une ombre sur la plus-value réelle d’évoluer certes devant plus de 5 000 spectateurs mais sans beaucoup de repères. Pour information, Saint-Thomas s’était imposé à Poitiers (90-102) l’an passé après un mano a mano hyper- spectaculaire. Et ce 26 mars 2022, Oumarou Sylla avait rentré le panier de l’égalisation à la fin du temps réglementaire.
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