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Quand pourra-t-on surfer sur le lac de la Technopole du Futuroscope ? A l’horizon 2024 selon le promoteur du projet Okahina Wave. Coût de l’investissement : 8M€, dont 10% pris en charge par la SEM patrimoniale du Département.
Le lac de la Technopole, au Téléport 2, sonne « creux » depuis quelques semaines. Et ce ne sont pas les panneaux disséminés autour qui augurent d’un retour à la « normale » imminent. Et pour cause, une opération de curage et de changement des vannes est en cours sur le plan d’eau d’1,8ha, à l’initiative du Département, propriétaire du site créé en 1994. « Cela n’a rien à voir avec notre projet, mais c’est mieux que cet entretien normal du lac se fasse avant le montage de notre installation », commente Laurent Hequily. Le patron de la société Waveriding solution n’a pas déserté la « place », même si quatre ans se sont écoulées depuis les premières annonces de l’implantation d’une vague artificielle de surf à Chasseneuil. « Nous dévoilerons le calendrier précis plus tard, mais il faut retenir que le montage démarrera à l’automne prochain pour une ouverture au public en 2024. Ce sont des projets complexes à monter où il faut prendre en compte à la fois la R&D, la construction de l’installation à vagues et du surf house, le plan de financement, les fonctions écologiques... »
Plan de financement bouclé
L’atoll artificiel Okahina Futuroscope à la technologie innovante (voir encadré) ne sera pas qu’un spot de surf pour amateurs et novices, avec des vagues atteignant 1,20m. « On veut créer une destination, un lieu de vie à part entière autour de la vague. Le restaurant et le bar sont les endroits où l’on pourra s’imprégner de la culture surf toute en se restaurant tout au long de la journée », avance le dirigeant. Ce futur temple du surf dans les locaux de l’ancien restaurant du lac nécessite une expertise qui sera assurée par un groupe de restauration partenaire dont le nom n’a pas filtré. Quoi qu’il en soit, Laurent Hequily assure avoir bouclé son plan de financement pour ses trois premières implantations, à Chasseneuil donc, Libourne et Vaire-Torcy, en région parisienne. Le seul prototype poitevin nécessite un investissement de 8M€ (35 emplois), une somme abondée à hauteur de 800 000€ par la SEM patrimoniale de la Vienne. « C’est un projet auquel nous croyons, qui vient parfaitement compléter l’offre de loisirs et de vie partagée sur le site », insiste Alain Pichon, président du Département.
« Avec notre atoll flottant Okahina, nous changeons de paradigme. Contrairement aux piscines à surf qui « poussent » l’eau et sont énergivores, avec notre procédé la consommation énergétique sera équivalente à celle du Combi Volkswagen 100% électrique ID.Buzz (150kW-204CV) », avance encore le patron de Waveriding. En année pleine, Okahina devrait être ouvert dix mois, avec la possibilité de surfer « avant d’aller au bureau, entre midi et deux et après le boulot voire en nocturne ». Pour déployer ses premières plateformes, Waveriding solution a intégré l’ancien responsable du site olympique de Vaires-Torcy, Julien Le Naour. Des rapprochements avec Futuroscope Maintenance et Développement, la filiale du parc, sont en cours. « Nous aurons nos propres flux de clientèles qui seront pour l’essentiel complémentaires à ceux du Futuroscope. Le surf est synonyme de santé et de bien-être, c’est très addictif. On vient et on y revient ! »
DR - DEISÀ lire aussi ...
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jeudi 21 novembre