Etat généraux du handicap : mieux communiquer pour agir mieux

Claire Brugier - @KlairBrug

Le7.info

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Tous les acteurs du domaine du handicap (institutionnels, associatifs, universitaires, médicaux, oeuvrant dans les champs de l’emploi, des services à la personnes…) ainsi que les personnes directement concernées et leurs familles étaient conviés ce jeudi aux premiers états généraux du handicap organisé par le Département, au palais des congrès du Futuroscope. Marque d’une « volonté politique forte », l’initiative avait une autre vocation. « La gestion de la MDPH (ndlr, Maison départementale des personnes handicapées) est très professionnelle mais elle a besoin de communiquer et d’expliquer son fonctionnement », souligne le président Alain Pichon, décrivant « un système administratif qui n’a aucune capacité à varier ses réponses ».  En d’autres termes, Marine Gauduchon et son équipe de la MDPH n’ont d’autre choix que d’inscrire leur action dans « des obligation légales (administratives, médicales, etc.) très contraignantes. Mais elles garantissent un traitement avec équité pour chaque personne », nuance la directrice de la MDPH, mettant l’accent sur la mobilisation des travailleurs sociaux dans l’accompagnement des familles et acteurs du handicap. « Nous avons trois collaborateurs présents en permanence, disponibles sans rendez-vous. » Deux postes sont en cours de création afin d’accroître cet accompagnement nécessaire, tout le monde s’accorde à le dire, pour adoucir les aspérités d’une « loi qui n’a pas bougé depuis sa création, lâche Valérie Dauge. La vice-président en charge des Personnes handicapées et des Personnes âgées constate « une augmentation constante des demandes liées au handicap » et ne cache pas qu’elle apprécierait un investissement supérieur des partenaires du département dans le domaine du handicap. Par exemple, « nous avons 150 jeunes en attente d’un établissement ! », déplore-t-elle. Plus globalement, la MDPH recensait au 31 décembre dernier 30 500 bénéficiaires ayant au moins un droit ouvert, soit 7% de la population de la Vienne, contre 20 000 il y a une dizaine d’années.  Ces premiers états généraux donneront lieu en fin d’années à une restitution incluant les solutions avancées par les uns et les autres pour améliorer la politique de prise en charge du handicap dans le département.