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Grand public, éclectique, de qualité… Le festival Saint-Benoît Swing a bien des atouts pour vous convaincre de franchir les portes de La Hune. Il revient jeudi, vendredi et samedi.
« Des Marghe, il n’y en a pas trente-six ! » Mais des talents à découvrir, il y en a des centaines. Et comme « le sel du job, c’est la découverte », Alain Verneau et son équipe de Bel Air Jazz ne boudent pas leur plaisir. Lors de la dernière édition de Saint-Benoît Swing, quelque peu tronquée en raison du contexte sanitaire, l’association avait offert au public l’occasion d’écouter la future gagnante de The Voice 2021. Cette année, le festival de jazz sancto-bénédictin revient avec trois soirées, du 23 au 25 septembre, avec une programmation éclectique à souhait, « de qualité mais prudente », qui mêle les genres, les âges, les renommées. « Nous accueillons à la fois des jeunes talents qui vont avoir de beaux destins et des artistes à la notoriété nationale, voire internationale », souligne Alain Verneau, fier de la variété de ce festival « grand public, programmé par des spectateurs pour des spectateurs ». Tous les styles s’y mêlent, du jazz manouche au free jazz, en passant par le jazz New Orleans ou encore le be-bop. De grands noms comme Roda Scott, Kyle Eastwood, André Manoukian ou Electro Deluxe y côtoient des figures plus locales. Ici, la scène, celle de La Hune, est la même pour tous. « Nous proposons une vraie scène pour les artistes locaux, pas un podium en extérieur ou une scène annexe », insiste le président de l’association.
Les organisateurs de Saint-Benoît Swing ne s’en cachent pas : par solidarité, la 19e édition privilégie les artistes professionnels, ceux qui vivent exclusivement de leur art et que la crise n’a pas épargnés.
Un programme varié
A chaque soirée, sa tonalité. David Henry, pianiste et complice de Marghe dans le duo MaDa, a veillé sur cette dix-neuvième programmation qui débutera jeudipar un concert de Jaleo. La formation flamenco-jazz du guitariste Louis Winsberg enflammera La Hune de sa prestation « très typée, ibérique ». En première partie, les spectateurs pourront découvrir The Democratics, « un pur produit du confinement qui dépoussière le dixie, le jazz New Orleans ». De quoi plonger dans l’ambiance d’un bar de la Nouvelle-Orléans, aux confins des années 30.
Le vendredi, l’harmoniciste virtuose Jean-Jacques Milteau, en quartet, réveillera le blues et la soul de son enfance. Il succèdera sur les planches à Nicolas Moro, un fidèle de Saint-Benoît Swing. « Notre « mascotte » a ouvert le festival lors de la toute première édition », rappelle Alain Verneau, saluant la « voix chaude » et les « paroles millimétrées » du chanteur.
Enfin, le samedi Cat & The Mint va faire revivre le boogie-woogie. « On va juste regretter que La Hune ne soit pas en mode debout car ça va démanger les pieds », annonce David Henry. Quant à la première partie, elle reviendra à Alex Grenier quartet, une formation à l’énergie communicative, « influencée par tout ce qui est nord-américain », avec au piano le Poitevin Mathieu Debordes. « Il ne faut pas être un grand spécialiste pour apprécier ces musiques-là, conclut Alain Verneau. Il faut se laisser séduire. »
Renseignements et billetterie : stbenoitswing.fr - stbenoitswing@gmail.com ou à l’office de tourisme de Saint-Benoît : 05 49 47 44 53. Tarifs : plein 26€, réduit 21€ ; pass 3 soirs : 65€/53€.
Photos DR
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