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Plus de 1 200 grands électeurs voteront dimanche pour élire leurs deux représentants au Sénat. La droite part largement favorite du scrutin. Ce qu’il faut retenir de cette élection indirecte.
Où et quand ?
Les élections sénatoriales se déroulent ce dimanche. Le premier tour aura lieu de 8h30 à 11h, le second, si nécessaire, de 15h30 à 17h30. Les quatre bureaux de vote répartis par ordre alphabétique sont tous situés au siège de la préfecture de la Vienne, à Poitiers.
Qui vote ?
Les 4 députés, 2 sénateurs, 12 conseillers régionaux, 38 conseillers départementaux et 1 151 délégués des conseils municipaux forment le contingent des grands électeurs. La plupart des élus ont été désignés lors des conseils municipaux des 11 et 14 juillet.
Combien de candidats ?
Contrairement aux Deux-Sèvres, où neuf candidats se présentent pour seulement deux places, la Vienne n’en compte que cinq : Yves Bouloux (LR), candidat à sa succession ; Bruno Belin, président divers-droite du Département ; Gisèle Jean, maire divers-gauche de Queaux ; Thierry Perreau, conseiller régional Europe Ecologie-Les Verts ; Arnaud Fage, délégué départemental du Rassemblement national.
Qui part favori ?
Il ne devrait pas y avoir beaucoup de suspense ce dimanche dans les urnes. L’ancien maire de Montmorillon Yves Bouloux, qui avait succédé à Jean-Pierre Raffarin en décembre 2017, devrait conserver son siège au Palais du Luxembourg. D’autant qu’il a mené campagne aux côtés de l’omniprésent Bruno Belin. Le patron du Département égrène chaque jour sur les réseaux sociaux la liste de ses soutiens, parmi lesquels Gérard Larcher, le président du Sénat, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, l’ex-eurodéputée Elisabeth Morin-Chartier, le sénateur sortant Alain Fouché... ainsi que 186 maires et plus de 300 grands électeurs. Sa victoire dimanche ne fait pas beaucoup de doutes, tout comme celle d’Yves Bouloux dans son sillage. Derrière, Gisèle Jean s’efforce de rassembler les forces de gauche partout dans le département. Avec son binôme Laurent Lucaud, élu de Poitiers et Grand Poitiers, la maire de Queaux joue de la complémentarité entre « territoires urbains et ruraux » où les « coopérations » peuvent se « développer ». Le conseiller régional EE-LV Thierry Perreau, dont le binôme n’est autre que l’ancienne députée Véronique Massonneau, veut chambouler les pronostics. Il défend « la solidarité et la coopération dans une dynamique loin des approches partisanes » dans un contexte de « grave crise climatique ». Le Rassemblement national ne devrait guère peser. Alain Verdin, le prédécesseur d’Arnaud Fage, avait recueilli 21 voix en 2014.
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