Oliver, vous n’avez pas joué un seul match cette saison. Vous êtes-vous fait une raison ?
« Je ne sais pas encore très bien quelle suite je vais donner à ma carrière. Je ne me suis pas encore résolu à la stopper, mais il faut être honnête avec soi-même, j'aurai beaucoup de mal à revenir. J’en avais marre de souffrir à chaque entraînement, c’était devenu insupportable. Je ne regrette rien de tout cela. En revanche, la vie de groupe, les montées d'adrénaline et les rigolades avec les copains, c’est sûr que ça me manque. »
Malgré votre retrait, vous conservez le statut de capitaine d’honneur de cette équipe. Comment analysez-vous le parcours de vos partenaires ?
« Ce n’est jamais facile de défendre un titre. Je trouve donc que le parcours en première phase a été exemplaire. La fin s’est certes avérée plus chaotique, mais c’était déjà le cas l’an passé. En termes de régularité, le groupe a été à la hauteur. Et il faut quand même reconnaître que les solutions de rotation sont plus importantes qu’en 2011-2012. Notre force, cette saison, c’est le banc. Olivier a le choix. Des jeunes, comme Stéphane Alpha, se sont aguerris. Et ça, ça va peser sur les phases finales. »
Tirer Tourcoing comme premier adversaire, est-ce vraiment la panacée ?
« Poitiers n’a pas toujours réussi dans le Nord. Mais là, je ne vois pas comment cette rencontre et la qualification pourraient nous échapper. Moi, je vois même une victoire 3-0. L’absence de Jablonski en récep-attaque va nuire énormément au rendement des Tourquennois. Contre nous, il avait inscrit vingt-huit points. Sa blessure au ménisque est un vrai coup dur pour son équipe. »
Poitiers volley n’a pas assuré son avenir financier. Les joueurs en font-ils abstraction ?
« Cela trotte toujours dans un coin de la tête. Mais on a coutume de dire qu’un professionnel ne doit se concentrer que sur le terrain. Je trouve qu’à cet égard, le groupe a su faire bloc et je suis même certain qu’il va se ressouder, en partie à cause des problèmes des coulisses. La finale et, peut-être, un nouveau titre, sont au bout de la route. »
Vous y croyez réellement ?
« A 100%. Encore une fois, nous avons ce dont nous manquions il y a un an : un vrai collectif de dix ou douze joueurs. Et une plus grande présence au filet. Dans l’esprit, il serait logique que Poitiers et Tours se retrouvent de nouveau en finale. Pour moi, ces deux formations sont au-dessus des autres. Sète, Rennes et Cannes, qui revient bien, seront de sérieux outsiders. Mais j’en suis certain, mes partenaires vont aller au bout. »
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Dans ses tableaux, Carlos Diogo explore et mélange les styles, passant avec aisance de l’art abstrait au pop art. L’artiste se nourrit d’influences populaires et de matériaux peu conventionnels. Il expose actuellement à Chasseneuil-du-Poitou.
