
Hier
Les débats sur le nucléaire sont toujours très "passionnés", indiquait hier la préfète de la Vienne. A sa demande, une assemblée générale extraordinaire du Comité local d'information (Cli) de la centrale de Civaux était organisée à Poitiers. La raison ? Expliquer les déclarations alarmistes de la responsable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour le Sud Ouest. Le 23 mai, Anne-Cécile Rigail soulignait que les règles de sécurité étaient appliquées avec trop de "souplesse" à la centrale de Civaux. Riverains, élus et association environnementalistes se sont offusqués de cette situation en dénonçant une manque de transparence. En interne, cette remarque, relayée par la presse, a "déstabilisé les salariés", selon le directeur de la centrale. "Ils ont été désignés comme des gens absolument incompétents par leurs amis et leurs familles", poursuit-il. L'ASN évoque une "erreur de communication". Des propos appuyés par le président délégué de la Cli lui-même. "Nous étions déjà au courant de toutes les informations contenues dans le rapport, note Roger Gil. J'ai même envie de dire que la population entière avait été informée à travers notre lettre d'information et notre site Internet." Anne-Cécile Rigail a, en quelque sorte, ravivé des flammes que la direction de l'établissement venait d'éteindre en prenant d'importantes mesures. C'est dit. Pas convaincus, les représentants de Vienne Nature au sein de la Cli ont tout de même offert un livre à la préfète lors de l'assemblée : "Fukushima, récit d'un désastre", de Mickaël Ferrier, écrivain français installé à Tokyo. Pas sûr qu'elle le lise avant de s'endormir...
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