La cour d'appel de Poitiers a rejeté, ce matin, la requête d'une femme de 35 ans désirant repousser le délai de prescription pour viol. Agressée à l'âge de 5 ans, en 1982, elle a tout oublié jusqu'en 2009 et une séance d'hypnose. Après ce déclic, elle s'est souvenue de ce qui s'était passé et, surtout, du visage de son agresseur. Las... Au moment de porter plainte, la victime s'était vu signifier que la prescription pour un viol était de dix ans. En dépit du refus de la cour d'appel, la jeune femme et son avocat ont décidé de déposer une requête devant la Cour de cassation. Celle-ci pourrait considérer que la prescription démarre à compter du jour où l'on a connaissance des faits. Comme dans une affaire d'abus de bien social. (Avec agence)