L’ancien dirigeant de la Sarl « Charcuterie de Literie », Michel Plat, publie aujourd’hui une lettre ouverte dans laquelle il exprime toute son amertume après quatre ans de conflit ouvert avec le Tribunal de commerce de Poitiers. « Depuis le 19 septembre 2008, date d’une offre d’achat irrévocable, notre affaire aurait dû être terminée et nos créanciers payés. Mais hélas elle n’est toujours pas encaissée… Pourquoi ? », s’interroge l’ancien maire de Fleuré, qui vit aujourd’hui du Revenu de solidarité active. Michel Plat a fait ses comptes. Il estime que le mandataire judiciaire a utilisé « 22 avocats, 14 huissiers, 1 expert contre lui et à ses frais ». En conséquence, le dirigeant d’entreprise exige que son fils Laurent, « embarqué dans cette affaire par une manœuvre douteuse car jamais déficitaire et ne dépendant pas du Tribunal de commerce, soit réhabilité dans son métier d’agriculteur immédiatement ». Il « exige » aussi de connaître le montant réel de ses dettes. Et annonce avoir déposé au parquet de Poitiers, une plainte pour délit d’escroquerie.
??Lire le portrait de Michel Plat publié la semaine dernière dans nos colonnes