Alain continue de nier. Le 16 décembre 2011, il ne serait pas entré dans cette maison isolée de Chaunay (sud-Vienne) pour voler les lingots d'or des prioritaires sexagénaires. Devant la chambre d'instruction, il demandait ce matin à être libéré en attendant son jugement. Requête rejetée. Tous les auteurs présumés restent en prison. On en sait toutefois un peu plus sur l'enquête en cours. Selon les premiers éléments, Alain appartenait à un réseau de distributeurs locaux d'héroïne ayant accumulé une dette de 11 000€ auprès de ses fournisseurs. Pour les rembourser, lui et d'autres complices auraient transmis à leurs créanciers des renseignements sur les lingots. Informations obtenues par hasard dans l'entourage du couple. Un groupe de plusieurs hommes sont alors entrés par effraction dans la maison. Les victimes ont été séquestrées et battues. En vain, puisque les lingots avaient été revendus, en fait, plusieurs années auparavant.
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