![Un tract du RN distribué avec le magazine du Département, la collectivité porte plainte](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/6685477e315cb.jpeg)
Aujourd'hui
Triste découverte, ce matin, au collège Gérard-Philipe de Chauvigny. Dans la nuit de vendredi à samedi, des tags antisémites, des croix gammées et des menaces de mort visant le principal de l'établissement ont été inscrits sur les murs de plusieurs bâtiments. La brigade locale du groupement de gendarmerie départementale s’est déplacée au collège, dans la matinée, pour effectuer les premières constatations. Le procureur de la République a par ailleurs été saisi par l’autorité académique. Une plainte a été déposée au nom du collège mais aussi par le principal lui-même. Dans un communiqué commun, la préfète de la Vienne Chantal Castelnot, le président du Département Alain Pichon et la rectrice Bénédicte Robert condamnent "avec une grande fermeté des inscriptions intolérables". Ils témoignent aussi de leur "soutien sans faille" au principal du collège mais aussi "à l'ensemble de la communauté éducative ainsi qu'aux agents du Département mobilisés, aujourd'hui, pour nettoyer ces inscriptions outrageantes". En dépit de cet incident, le collège rouvrira bien ses portes le lundi 3 mai, comme prévu.
Par ailleurs, des tags fascistes ont constatés ce 1er mai sur la façade des locaux de la fédération de la Vienne du Parti communiste (PCF). "Hier (vendredi), un groupuscule d'extrême-droit avait aussi déployé une banderole haineuse", indique la fédération locale, dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Une plainte sera bientôt déposée.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Evénements phares du calendrier scolaire, les fêtes d’école et kermesses se perpétuent dans la Vienne, notamment sous l’impulsion des associations de parents d’élèves.
Hier
Les influenceurs inondent les réseaux sociaux de publications sur des lieux touristiques, destinations de vacances ou encore hébergements insolites. Avec des résultats parfois aléatoires. L’office de tourisme de Grand Poitiers leur préfère... la presse.