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Châtellerault : nid douillet recherche colocataires
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mardi 03 mars 2020Poitevin d’origine, Simon Ferrand a établi ses quartiers à Châtellerault il y a un an et demi. Dans ses bagages, un projet novateur : la transformation d’une maison de ville en structure de colocation pour personnes âgées autonomes.
Derrière la façade du 28, boulevard Blossac, se concrétise peu à peu l’espoir d’une nouvelle vie. Celle que Simon Ferrand entend vouer aux autres. D’ici quelques jours, la Ferrandise ouvrira ses portes sur un concept inédit de structure de colocation pour personnes âgées autonomes.
La visite d’une maison similaire en Ardèche a convaincu Simon Ferrand et son épouse de franchir le Rubicon de l’émancipation. De retour sur ses terres natales après une brillante carrière dans l’hôtellerie de luxe, le Poitevin s’est mis en tête de placer son expérience de l’aide à la personne au service de nos aînés.
Les travaux engagés s’échelonneront sur trois ans avec, au bout du chemin, la mise à disposition de huit vastes chambres et de pièces de vie communes. Aujourd’hui, un salon et une cuisine. Demain, espère-t-il, un jardin d’hiver. « Même si l’on est autonome, prévient Simon, la solitude est souvent très pesante. L’idée de cette maison est de permettre à ses colocataires de conserver leur indépendance, tout en profitant des moments de partage qu’ils auront envie de vivre. »
Un lien social à recréer
Dans son costume de maître de maison, Simon assurera le gîte et le couvert, concoctant les repas, assurant l’intendance, le ménage, les courses… « La seule obligation que je souhaite imposer est que tous les colocataires prennent ensemble le déjeuner. Pour le petit-déjeuner et le dîner, que j’aurai moi-même préparé, ils seront libres de choisir. »
Inédit dans le département, ce concept de colocation n’a d’autre ambition que de briser le carcan de l’isolement et de recréer un lien social rompu parfois de longue date. « Ma maison n’est ni un Ehpad, ni une structure médicalisée, encore moins un mouroir, insiste Simon Ferrand. Je la vois comme un tremplin, comme un lieu de vie et de rencontres, apte à repousser les effets de la dépendance et à maintenir le plus longtemps possible ses hôtes en bonne santé. »
Trois premières chambres, d’une superficie de 23 à 27m2, sont dès aujourd’hui proposées à la location. Ces dernières étant éligibles au crédit d’impôt, le reste à charge, hors APL, devrait avoisiner les 1 600€ mensuels. Le prix de la liberté !
Pour tout renseignement, contacter Simon Ferrand au 06 33 99 74 77.
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