Les salariés se plaignent de « conditions de travail catastrophiques ». Leurs revendications n'ont pas changé depuis le dernier mouvement de grève, en novembre dernier. En 2013, ils mettaient déjà en avant « un climat délétère et dégradé ».
« Depuis, la situation s'est aggravée, assure Pierre Halbgueral, référent « poursuite de formation » au Cned. Un audit avait relevé des risques psychosociaux importants, mais le dialogue avec la direction est impossible. » Précarité des contrats de travail, temps de pause entre les appels quasi inexistants, relations conflictuelles avec les managers, problèmes techniques sur les postes de travail… La liste des doléances est de plus en plus longue.
« On est à bout, on ne peut pas remplir nos fonctions correctement », regrette une salariée. « On n'a même pas deux secondes entre les appels ! On ne peut plus respirer », renchérit un collègue. Le personnel a déposé un préavis de grève illimité, mais espère être entendu « dans les plus brefs délais ».
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Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.
