Enfin à la maison !

Sujet à de gros sautes d’humeur, samedi, à Harnes, le Stade poitevin a appris à ses dépens qu’aucune partie ne serait jouée d’avance. La réception de Saint-Quentin, demain, dans l’antre surchauffé de Lawson-Body, doit officiellement lancer sa saison.

Il n’hésite pas à utiliser le terme « suffisance » pour mettre ses partenaires devant leurs responsabilités. En bon capitaine, Vincent Duhagon sait plus que tout autre piquer au vif. « Dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde, assène-t-il. Les favoris niçois et rennais l’ont appris à leurs dépens. Nous aussi. Il est anormal, presque inadmissible, de gagner deux sets aussi facilement que les 1er et 3e, samedi, à Harnes, et aussitôt de sombrer à l’entame des suivants. »
De l’aveu-même de « Mickey », « Harnes n’a pas été sensationnel, mais a su parfaitement profiter de nos faiblesses passagères ». Cette inconstance a coûté au Stade une victoire qu’il était largement en mesure d’obtenir. La leçon a-t-elle été retenue ? Duhagon le confirme : il ne faudra pas renouveler la même prestation, demain, contre Saint-Quentin, sous peine de prendre un bon coup au moral. « Dimanche, nous avons supervisé cette équipe de Saint-Quentin et elle aussi a joué sur courant alternatif. Et Plessis-Robinson ne s’est pas posé de questions pour la punir. Si nous sommes rigoureux et appliqués, il n’y a aucune raison de s’en faire. »

Brizola, déjà…
Avec le retour précoce de Rogerio Brizola aux affaires, Brice Donat dispose d’un groupe au complet pour des premiers pas très attendus du côté de Lawson-Body. « J’espère que la salle sera pleine », se délecte Vincent Duhagon. Lequel avoue au passage ne pas avoir appris grand-chose du match de coupe, largement remporté, lundi, à Caudry. « On peut dire qu’en face, il n’y avait pas beaucoup de répondant », lâche-t-il simplement.
Depuis cette qualification, le sort a désigné Saint-Brieuc, rétrogradé de Ligue B, comme prochain adversaire du SPVB. Ce sera le 4 novembre. « Mais avant cela, il y a Saint-Quentin ! » Et la nécessité d’une première victoire…