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Costentin : « Ça se jouera au mental »
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : dimanche 30 mars 2014
Guillaume Costentin s’apprête à fouler le parquet de Saint-Eloi pour la deuxième fois de la saison. Le capitaine de l’ALM livre les clés du quatrième duel entre le PB86 et son équipe, qui se déroule ce mardi.
Guillaume, avant votre dernière victoire face à Lille, vous restiez sur une série de trois défaites consécutives. Comment expliquez-vous cette baisse de régime ?
« Avant même la blessure de Lahaou Konaté (mi-février), nous étions moins bien, notamment à l’extérieur. Nous avons vécu des débuts de matchs compliqués, en encaissant beaucoup de points. Et s'imposer chez des adversaires quand on a déjà pris 45-46pts à la mi-temps, c’est compliqué. Nous devons maintenant nous appuyer sur la deuxième période de Lille, où l’équipe a bien réagi (Ndlr : l'ALM était menée 35-43). »
En cas de succès à Poitiers, vous pourrez toujours viser la 5e place, synonyme d’avantage du terrain en quart de finale. Dans le cas contraire…
« Gagner à Poitiers, cela signifie surtout avoir trois victoires d’avance sur le PB, avec le goal-average. Nous sommes toujours en lice pour la cinquième, la quatrième voire la troisième place. Dans ce championnat, tout est encore possible, car toutes les équipes ont encore quelque chose à jouer. Si nous avions arrêté les compteurs à la 34e journée, nous serions cinquièmes… »
La différence entre les prétendants aux play-offs se fera-t-elle sur la fraîcheur physique ?
« Si l’on considère que cette saison est un marathon, je dirais que nous venons de passer le mur du trentième kilomètre. Pour moi, c’est donc plus le mental qui fera la différence dans cette dernière ligne droite. Quand on voit qu’Orchies vient de battre les deux premiers en quinze jours, cela prouve que ce championnat est très homogène. »
Comment situez-vous Poitiers dans cette hiérarchie un peu confuse ?
« J’aborde ce déplacement à Poitiers avec beaucoup de méfiance. Le PB86 est très en retard sur ses objectifs et voudra le rattraper. Nous avons encore en mémoire le match de fin décembre, où nous n’avions pas existé. L’avantage, c’est qu’on sait comment jouer cette équipe. Ce sera notre quatrième confrontation de la saison en match officiel ! Leur groupe a peu bougé et il faut que nous arrivions à reproduire ce qui fonctionne. »
Photo Seb Jawo
Poitiers en configuration Saint-Quentin
Sauf surprise de dernière minute, Arnauld Thinon ne devrait pas fouler pas le parquet de Saint-Eloi, ce mardi. Le meneur du PB est toujours touché aux ischio-jambiers, blessure contractée avant le déplacement au Portel, le 14 mars. « C’est une blessure musculaire qui nécessite du temps », rappelle son coach. Dans un mois d’avril qui s’annonce dense, Ruddy Nelhomme n’a pas boudé son plaisir après le succès des siens à Saint-Quentin (71-67). Une victoire défensive intervenue deux jours avant la 36e journée de Pro B. Ces deux jours supplémentaires de récupération, le PB les a mis à profit pour «travailler». «Je ne sais pas si cela constitue un réel avantage sur l’adversaire…, avance l’entraîneur adjoint de l’équipe de France. Ce que je sais, c’est que nous devons rester sur cette dynamique en défense. Evreux est une équipe très agressive qui relance beaucoup le jeu et se montre très présente au rebond. On sait dans quels secteurs il faudra être présents. » A Poitiers, la route des play-offs passe par… Saint-Eloi et les Arènes. Avec cinq réceptions pour trois déplacements d’ici la clôture du championnat, Poitiers a les cartes en mains.
Sauf surprise de dernière minute, Arnauld Thinon ne devrait pas fouler pas le parquet de Saint-Eloi, ce mardi. Le meneur du PB est toujours touché aux ischio-jambiers, blessure contractée avant le déplacement au Portel, le 14 mars. « C’est une blessure musculaire qui nécessite du temps », rappelle son coach. Dans un mois d’avril qui s’annonce dense, Ruddy Nelhomme n’a pas boudé son plaisir après le succès des siens à Saint-Quentin (71-67). Une victoire défensive intervenue deux jours avant la 36e journée de Pro B. Ces deux jours supplémentaires de récupération, le PB les a mis à profit pour «travailler». «Je ne sais pas si cela constitue un réel avantage sur l’adversaire…, avance l’entraîneur adjoint de l’équipe de France. Ce que je sais, c’est que nous devons rester sur cette dynamique en défense. Evreux est une équipe très agressive qui relance beaucoup le jeu et se montre très présente au rebond. On sait dans quels secteurs il faudra être présents. » A Poitiers, la route des play-offs passe par… Saint-Eloi et les Arènes. Avec cinq réceptions pour trois déplacements d’ici la clôture du championnat, Poitiers a les cartes en mains.
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