Florie Doublet

Le7.info

La municipalité n'apprécie guère les déclarations du collectif de défense de l'ancien théâtre. « Je ne peux pas anticiper ce que va dire un juge, mais j'estime que l'argument consistant à souligner le caractère tardif de l'évaluation des Domaines n'est pas valable », assure Bernard Cornu, adjoint à l'Urbanisme. « Le cahier des charges ne comportait aucun prix de vente, poursuit-il. Le candidat retenu a proposé une offre à 510000€. Une fois l'évaluation des Domaines effectuée, nous avons constaté qu'elle était en dessous du prix proposé. Nous avons donc accepté l'offre telle qu'elle. » Bernard Cornu a également souhaité revenir sur le « caractère erronée de l'évaluation ». « Il s'agit d'une opinion et non pas d'un fait ». « Les Domaines ont pris en compte ce qu'on peut appeler la « surface habitable ». Il s'agit de la surface pièce par pièce. L'estimation qui apparaît dans l'appel à projet a été calculée totalement différemment : la surface au sol du bâtiment a été multipliée par le nombre de niveau. Mais, il y a des niveaux qui ne sont pas utilisables en tant que tel. Par exemple, le niveau en plein milieu de la salle de spectacle n'existe pas concrètement... » Le collectif a d'ores et déjà prévenu qu'il sera présent lors du dernier conseil municipal du 16 décembre. La hache de guerre est loin d'être enterrée.

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