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Contraint de fermer ses portes une nouvelle fois en novembre, l’Espace Mendès-France étoffe son offre en ligne. Une façon de garder le contact avec ses fidèles et d’attirer de nouveaux curieux de sciences en tout genre.
Début octobre, l’Espace Mendès-France a publié sur sa chaîne Youtube une vidéo exceptionnelle. L’un des animateurs du centre, Antoine Vedel, a remonté tout le processus de recyclage d’une bouteille d’eau en plastique jetée dans un bac jaune à Poitiers. Cette « enquête » sur le polytéréphtalate d’éthylène l’a mené de la déchetterie de Saint-Eloi à une unité de revalorisation près de Dijon, en passant par l’usine Pilot, fabricant de stylos qui utilise la matière recyclée. A l’instar de Fred et Jamy, de l’émission C’est pas sorcier !, Antoine a donné de sa personne et n’a pas hésité à enfiler le casque et les lunettes de protection. « C’était passionnant, plus je creusais et plus on m’emmenait loin », se souvient l’intéressé. Et il n’en est pas à son coup d’essai. En juin dernier, il avait déjà remonté le parcours de l’eau du robinet avec visite à l’intérieur d’un château d’eau et immersion dans la nappe phréatique de Fleury. Ces deux reportages exclusifs ont vocation à compléter les « Boîtes à outils scientifiques (BOS) », des ateliers itinérants proposés par Mendès-France(*).
Programmation en ligne
Depuis le premier confinement, les animateurs multiplient les capsules vidéo. Plus courtes que les deux précédents exemples, elles abordent les expositions du moment sous des angles très précis. Le sommeil ou l’horloge biologique pour « Clock » ; la mesure des volumes pour « Maths et Mesures ». Mais aujourd’hui, l’Espace Mendès-France veut aller encore plus loin. Contraint de fermer une seconde fois, le centre a converti tous ses rendez-vous de novembre en visioconférences accessibles sur sa chaîne Youtube (voir le programme ci-contre). Les participants peuvent poser des questions sur le tchat. Des ateliers payants comme l’initiation à Scratch ou aux logiciels de bureautique basculent aussi dès à présent en ligne. Une offre de podcasts voit le jour (lire ci-dessous). « Cette démarche va plus loin que le temps du confinement, nous voulons avoir une présence pérenne en ligne, souligne Thierry Pasquier, responsable de l’édition et de la communication. C’est pourquoi nous développons une plateforme libre, qui s’appuiera sur notre nouvelle billetterie en ligne, où le public pourra retrouver nos contenus et des outils collaboratifs. » Une fois la crise passée, le programme passera en mode hybride, à la fois en présentiel et à distance. Enfin, l’Espace Mendès-France en profitera pour rapatrier ses ressources sur les serveurs « verts » et locaux de Marcireau, sur le site du Futuroscope. Une autre forme de circuit-court.
(*) Les Boîtes à outils scientifiques seront accessibles au public à l’Espace Mendès-France dès la réouverture, le 1er décembre, si le confinement ne s’étire pas.
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jeudi 21 novembre