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Infirmière de formation, Anna Normand a obtenu un diplôme universitaire en thérapie comportementale et cognitive (TCC) à l’université de Bordeaux. Elle exerce au cabinet médical d’Avanton depuis le début de l’année.
Pas toujours simple de franchir la porte du cabinet d’un(e) psy, quelles que soient les difficultés que l’on rencontre dans la vie. La sienne semble plus facile d’accès. Depuis janvier dernier, au cabinet médical d’Avanton, Anna Normand met ses connaissances en thérapie comportementale et cognitive (TCC) au service de tous ceux et celles qui « se sentent mal ». Troubles anxieux, phobie sociale, troubles obsessionnels compulsifs, alimentaires, sexuels, épuisement professionnel. Les patients de cette infirmière, diplômée en TCC à l’université de Bordeaux, présentent des pathologies très variées.
« Nos pensées produisent des émotions qui induisent un comportement... », esquisse la thérapeute. Son rôle ? « Aider la personne à mieux comprendre les schémas de pensées négatives à l’origine des comportements inadaptés, souvent sources de détresse psychique. » Cela paraissait simple en théorie, c’est beaucoup plus compliqué dans la réalité. « Avec le premier confinement, j’ai senti un surplus de stress et d’inquiétude chez beaucoup de personnes », confirme la professionnelle. Mettre des mots sur les maux, écouter la souffrance constituent des préalables au mieux-être. Les premières séances permettent de cerner le « terreau » de fragilité. Les suivantes « conduisent vers plus de sérénité. Mon seul médicament, c’est la parole ! »
Les méthodes de Thérapie comportementale et cognitive sont le premier étage de la « fusée » thérapeutique. La psychanalyse et la psychothérapie sont les deux autres types d’accompagnement proposés aux patients. Selon le Centre hospitalier Henri-Laborit, les Troubles obsessionnels toucheraient 2% de la population adulte. Il s’agit de la quatrième pathologie la plus fréquente après les troubles phobiques, l’addiction aux toxiques et les troubles dépressifs.
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