mardi 24 décembre
Saint-Benoît Swing revient cette année sur deux jours seulement. Qu’importe, pourvu qu’il y ait le plaisir du jazz pour tous ! Et avec le concert d’Eric Legnini samedi à La Hune, la promesse ne peut qu’être tenue.
Fidèle au rendez-vous, Saint-Benoît Swing va prendre samedi ses quartiers à La Hune. Contexte oblige, la 18e édition est raccourcie mais elle n’a rien sacrifié de son principe fondateur. « Notre but est de rendre le jazz accessible à tous », rappelle Alain Verneau. Pas question pour cela de laisser la Covid-19 s’inviter à la fête. Les règles sanitaires seront strictement appliquées, la trentaine de bénévoles mobilisée pour l’occasion y veillera. Mais pas question non plus que la fête en prenne ombrage et que les musiciens en pâtissent. « Je ne les considère pas comme des musiciens mais comme des générateurs de bonheur », souligne Alain Verneau.
Le festival débutera dès samedi avec Ticket to Swing sur le marché de Saint-Benoît à 10h30 puis, une heure plus tard, sur celui de Notre-Dame, à Poitiers. Le groupe poitevin au répertoire jazz et pop donnera le ton d’un festival qui, cette année, va jouer en partie en extérieur. Mada, duo poitevin composé de Margherita Davico et David Henry, se produira également dimanche au Jardin d’images.
« C’est vraiment un géant ! »
La soirée de samedi aura lieu à La Hune, avec une jauge minorée à 500 personnes (contre 750 en temps normal). Sur scène, le public pourra se laisser envelopper par le talent du trio que le pianiste belge Eric Legnini forme avec Rocky Gresset à la guitare et Tomas Bramerie à la contrebasse. « A mon avis, Eric Legnini est actuellement le plus grand pianiste de jazz français, que ce soit comme interprète, compositeur arrangeur. C’est vraiment un géant ! », lâche Alain Verneau avec admiration. La formation, « relativement originale » en l’absence de batterie, a accompagné le nouveau CD de Thomas Dutronc, enregistré avec des artistes internationaux tels qu’Iggy Pop et Diana Krall. Une jolie carte de visite qui témoigne, si besoin en était, qu’Eric Legnini Trio est « une évidence, commente Alain Verneau, un whisky de 30 ans d’âge ».
Dimanche, la musique résonnera en extérieur, au Jardin d’images de Saint-Benoît, au son du big band Jazz à New Parth. Le concept alliera déjeuner et musique, avec la possibilité d’apporter son pique-nique ou de se restaurer sur place. A chacun sa formule, l’essentiel étant de « prendre plaisir ».
Réservations auprès de l’office de tourisme de Saint-Benoît au 05 49 47 44 53, auprès de grandes surfaces, sur ticketmas- ter.fr ou fnacspectacles.com. Billetterie également sur place. Plus d’infos sur stbenoitswing.fr.
Photo : Marc Obin.
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