Aujourd'hui
LGV : les renforts arrivent
Catégories : Education, Université, Formation Date : dimanche 25 mai 2014Seize jeunes hommes ont suivi une formation de l'Education nationale, créée de toute pièce pour répondre aux besoins du chantier de construction de la ligne à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique. Dès juillet, ils prépareront la pose des caténaires.
Esteban a le triomphe modeste. A 19 ans, il vient de terminer avec succès sa formation d'opérateur de caténaires. Après un stage d'un mois, le jeune homme entrera dans la vie active au service de Cosea, l'entreprise chargée actuellement de construire la future ligne à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique. Avec son bac de chaudronnier en poche, il aurait pu trouver du travail n'importe où. Mais il a choisi de s'offrir une parenthèse professionnelle : « Je me suis porté volontaire parce que je voulais avoir une qualification supplémentaire. En plus, ce travail est bien payé et me permet de bouger. »
Le CDI de chantier lui assurera un salaire jusqu'en 2017. Ensuite, il pourra postuler sur la maintenance de la ligne ou retourner à ses premières amours, la chaudronnerie. Comme lui, quinze autres jeunes hommes ont bénéficié de cette formation de neuf mois, imaginée par le rectorat pour répondre aux besoins de main-d'œuvre du constructeur de la LGV. « Je suis heureux parce que ce parcours démontre que l'Education nationale est capable de réagir à la demande d'une entreprise qui exprime des besoins de recrutement », s'enthousiasme le recteur d'académie, Jacques Moret. Cet après-midi, il a remis leur certificat d'aptitude professionnelle à chaque candidat victorieux.
Parmi les seize lauréats, certains étaient au chômage avant d'être repérés. Fraîchement débarqué de Paris, où il travaillait dans la métallurgie, David a été orienté par la Mission locale d'insertion. « Cette formation me permet d'accéder à un contrat sûr, c'est tout ce qui comptait. » A 20 ans, il démarre sa vie sur de bonnes bases.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Un robot inspiré du serpent
Des chercheurs poitevins tentent de mettre au point un robot capable de nager comme un serpent. L'idée : analyser l'efficacité énergétique du reptile pour l'adapter à certaines activités humaines. Vous avez dit biomimétisme ?
Hier
Les mondes opposés d’Axelle Walker
Axelle Walker. 29 ans. Mosellane d’origine, à Poitiers depuis presque dix ans. Paléontologue au sein du laboratoire Palevoprim et volleyeuse de haut niveau. A remporté plusieurs fois le championnat de France universitaire et connu l’Elite féminine avec le CEP Poitiers-Saint-Benoît. Promène son indéfectible sourire entre sport et recherche.