Romain Mudrak

Le7.info

A l’appel de la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), majoritaire dans la Vienne, six dentistes libéraux sur dix devraient fermer symboliquement leur cabinet au moins une journée durant cette semaine de mobilisation nationale. Les praticiens dénoncent le « règlement arbitral » adopté par l’ancien gouvernement, qui impose des tarifs trop bas pour les soins conservateurs (détartrage, caries…). « Ils représentent les deux tiers de notre activité mais seulement un tiers du chiffre d’affaires. Ces soins se font à perte », souligne Doniphan Hammer, président de la CNSD86. Les prothèses, dont les prix sont libres, permettent souvent d’équilibrer le résultat des cabinets. Or, ces tarifs pourraient aussi être plafonnés. « Impossible d’investir et d’assurer une médecine buccodentaire de qualité dans ces conditions », reprend le praticien. La nouvelle ministre de la Santé a reporté l’application de ce règlement arbitral à janvier 2019 et a rouvert les négociations. A suivre.

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