mardi 24 décembre
Rachel Jeannot. 23 ans. Civraisienne d’origine, Poitevine d’adoption. Candidate régionale à l’élection 2010, le 5 décembre prochain à Nice…
Ses 23 ans portent déjà haut la fierté de tout un peuple. Des plaines civraisiennes, où résident ses parents et sa soeur de 17 ans, Cassandra, aux plages de galets niçoises, où elle sourit à sa nouvelle vie de princesse de l’élégance, Rachel Jeannot a tissé la trame d’un scénario idyllique.
On la savait jolie. Elle se découvre radieuse. Depuis son “élection surprise” du 28 octobre dernier à Soubise (Charente-Maritime) et son entrée hésitante dans le giron protecteur du comité Miss France, la demoiselle dévore à pleines dents le nanan servi par le destin. “Je goûte chaque minute de cette formidable expérience.”
L’étonnement de la consécration a donc fait place à l’émerveillement de la compétition. Quand bien même la belle ne se sent pas l’âme d’une guerrière, elle se dit prête à relever le gant, “pour défendre le plus loin et le mieux possible les couleurs régionales”. Sans retenue. Sans angoisse. “Parce qu’à trop se poser de questions, on en arrive à ne plus être soi-même.” L’idée l’épouvante. Rachel abhorre le superficiel. “Ce que j’aimerais par dessus tout, rit-elle, c’est d’apparaître à l’élection telle que je suis, naturelle et sincère.” Naturelle, sincère et assurément intelligente.
Un avenir ensoleillé
BTS d’assistante de direction en poche, Rachel Jeannot a intégré il y a peu la vie active, comme chargée de clientèle dans l’entreprise de téléphonie CCA International, basée au Futuroscope. Et elle s’est par là-même résolue à voler de ses propres ailes, en installant ses pénates sur Poitiers. Le rêve vient de frapper à sa porte. Il élargit aujourd’hui son horizon. “Mon métier me plaît beaucoup, l’ambiance est géniale, mais je ne peux pas nier que ce que je vis actuellement me donne à réfléchir.”
Pour quelqu’un qui ne se pose pas de question… “Ce que je veux dire, insiste-t-elle, c’est que lorsqu’on a mis un pied dans le monde de la mode et du luxe, on ne peut qu’envisager d’y mettre un jour le corps tout entier.”
L’ambition donne des ailes. Pour Rachel, l’élection de Miss France peut être un tremplin. Ou une fin. “Je ne raisonne pas en termes de résultat. Si je suis dans les douze, je serai avant tout contente pour mes proches et pour la région que je représente. Pour le reste… Disons que mon avenir ne se résume pas à un vote. Encore heureux.”
A chaque jour suffit sa peine. Rachel est déjà tout à sa joie d’en être. De cette sarabande du charme à la française. De ce show pailleté qui promet d’embraser le Nikaïa de Nice au soir du 5 décembre et de tenir en haleine des millions d’aficionados devant leur écran. “Je ne me fais pas une montagne de tout cela”, prévient, plutôt sûre d’elle, notre miss.
Belles, belles, belles…
Après une semaine de dépaysement total en Martinique, où balades en buggy, séances photos, cours de yoga et visite “inoubliable” de l’Îlet du Loup Garou ont bercé son quotidien, la petite (euh, 1,73 m tout de même !) civraisienne aux longs cheveux noirs et au regard de braise est depuis samedi à pied d’oeuvre sur la Promenade des Anglais.
Chorégraphies à gogo pour les douze prochains jours. Même pas peur ! “J’ai fait un an de hip-hop et un autre de modern jazz, vous croyez que ça va m’aider ?” Décidément, la miss Poitou-Charentes 2009 rigole de tout. Même la concurrence des trente-six autres beautés qui l’entourent ne l’empêche pas de dormir. “Allez, ce n’est qu’un jeu. Et puis, de toute façon, elles sont toutes belles.” Eh oui, m’sieurs dames, toutes. A commencer par la Miss Picardie, l’une des favorites annoncées, qui partageait la chambre de notre ambassadrice en Martinique. “Oui, elle est très jolie et en plus hyper sympa. Rien que pour toutes ces rencontres, je ne regrette pas cette aventure.”
De Civray à Nice, de Soubise à Fort-de-France, les rêves d’enfant de Rachel ont définitivement pris corps. Qui sait si le plus beau n’est pas à venir… Votez pour elle !
À lire aussi ...
mardi 24 décembre
Le Père Noël autorisé à survoler Buxerolles
lundi 23 décembre