Aujourd'hui
Les 25es Rencontres internationales de speed-ball se sont déroulées le week-end dernier au Creps de Boivre.
Le speed-ball, kézako? C’est un sport de raquettes, mélange de tennis et de jokari. Selon qu’on joue en duo ou en équipes, le jeu consiste, en effet, à renvoyer une balle en caoutchouc, fixée au sommet d’un mât d’1,70m.
Inventé dans les années 60 en Egypte, ce jeu est largement répandu au Moyen-Orient. Dans l’Hexagone, l’Association française pour le développement du speed-ball (Afdsb) recense, quant à elle, un millier d’adeptes.
Cette pratique de niche n’en a pas moins son élite. Les ténors de la discipline s’étaient réunis, le week-end dernier à Vouneuil-sous-Biard. Au sein du gymnase du Creps de Boivre, les meilleurs joueurs de cinq pays différents (Egypte, Arabie Saoudite, Inde, Japon... et France), se sont disputé la suprématie mondiale.
En finale des 25es Rencontres internationales, l’Egypte a logiquement battu les Français. Au pays des Pharaons, « c’est l’un des sports les plus populaires », explique Alban Moutier, président de l’Afdsb. Et decompléter: « Le monde arabe est assez friand de ce sport. Nous aurions également dû accueillir le Koweït et l’Afghanistan, mais ces délégations n’ont pu recevoir les visas nécessaires à leur entrée sur le territoire français. »
Reste que les joutes ont eu le mérite de mettre en avant un véritable sport. « Sur le plan physique, le speed-ball est très exigeant, décrit Alban Moutier. Il demande une concentration de chaque instant. » La vivacité est de rigueur. Et au regard des échanges, l’engagement physique des joueurs est plein et entier.
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