Imaginez une machine qui vous redresse les carrosseries sans retouche ultérieure et vous décolle les peintures sans odeur ni effort. Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas.
Dans quelques jours, son établissement aura définitivement pignon sur rue. Façades colorées, drapeaux « Renault » flottant au vent, véhicules d’occasion respirant l’air pur… Le « Saint-Georges Automobiles » de Gérald Lhuissier peaufine les détails de sa mise en forme définitive.
Ouvert depuis février, le garage baillargeois a fait le pari de l’innovation. Il est ainsi l’un des rares établissements de sa catégorie à promouvoir, tant pour ses prérogatives de mécanique que pour ses devoirs de carrosserie, l’usage de techniques modernes et écologiques.
Dans son arsenal figure notamment un outil que d’aucuns qualifieront de « révolutionnaire ». « S’il ne l’est pas, il rend en tout cas d’énormes services », sourit le patron. Cet appareil de marque américaine est un vrai prototype d’utilisation multifonctionnelle. Capable ici de vous décabosser, par air chaud et ventouse, une carrosserie enfoncée, sans ajout ultérieur de peinture, là de décoller un bas de caisse en blaxon ou de ramollir la colle d’un pare-brise par simple injection d’ondes magnétiques. Et si cela ne suffit pas, il peut même, en un tournemain, se transformer en « dégrippeur » d’écrou. « Il rougit la tête, sans déformer ni brûler le pas de vis, explique, démonstration à l’appui, Gérald Lhuissier. Pour les injecteurs, régulièrement calaminés ou goudronnés, c’est idéal. »
L’omnipotence du procédé offre un confort de travail optimal. Sans fatigue, ni émanation de fumées toxiques. « Avec lui, on élimine pour une bonne part l’usage du chalumeau, illustre Gérald. En outre, on modifie l’aspect de surface sans altérer le support de la caisse. » Le résultat ? Eblouissant !