Hier
Les maisons les plus économes en énergie sont celles qui sont les mieux isolées. Des principaux points de vigilance à observer à la conformité de l’étanchéité à l’air à assurer, les bonnes questions à se poser…
Quels sont les principaux points de vigilance d’une isolation ?
A eux seuls, combles et toiture (25 à 30%), murs d’enceinte (20 à 25%), planchers bas (10%) et menuiseries extérieures (15%) concentrent l’essentiel des sources de déperdition de chaleur d’une maison non isolée. Les ponts thermiques (5%) et fuites d’air (20%) constituent le quart restant. Lorsqu’on se lance dans des travaux d’isolation, ce sont donc ces points-là que l’on priorise.
Qu’est-ce qu’un pont thermique ?
Il s’agit d’une « discontinuité » apparente dans l’isolation d’une pièce ou d’un bâtiment tout entier, zone fragilisée par une forte concentration d’humidité et/ou la formation de moisissures. Les ponts thermiques « se logent » généralement entre les murs et les menuiseries, à la jointure des murs et du plancher, des murs et de la toiture ou encore au niveau des montants des ossatures et des points de fixation.
Et l’air, par où s’infiltre-t-il le plus ?
Les spécialistes s’accordent à dire que c’est, à parts égales (40% pour les unes, 40% pour les autres), à travers les menuiseries et les espaces réservés au passage des câbles électriques (prises, gaines…) que l’air s’échappe le plus. On trouve ensuite les trappes d’accès, les tuyauteries et le bâti lui-même.
Qu’impose la Réglementation thermique, en termes d’étanchéité
à l’air, pour les logements neufs ?
Parmi les obligations des RT2012 et 2020, un contrôle de la perméabilité à l’air doit être systématiquement fait, en fin de chantier, pour vérifier si l’enveloppe est sujette à des infiltrations ou des fuites d’air parasites. Seuls les professionnels agréés -différents de ceux ayant réalisé les travaux !- peuvent procéder à ce test dit d’infiltrométrie, plus connu sous le nom de « test à la porte soufflante » (« blower door » in english). Pour être
« conforme », un bâtiment sous 6 Pa de pression ne doit pas laisser apparaître plus de 0,6m³/h/m² de débit de fuite s’il s’agit d’une maison individuelle, pas plus de 1m³/h/m² dans le cas d’un habitat collectif. A défaut, un examen approfondi des installations doit être opéré (isolation de l’ossature, des planchers, des combles, menuiseries, accès des équipements électriques, réseaux de ventilation, assainissement des parois…) et un « renforcement » potentiellement réalisé.
Quels sont les risques d’une
mauvaise étanchéité à l’air ?
Il va sans dire que les infiltrations d’air parasites ont une influence majeure sur les déperditions de chaleur et l’augmentation exponentielle de la consommation de chauffage. S’y ajoutent une dégradation de l’air ambiant, néfaste pour la santé des occupants, et un inconfort permanent dû à la multiplication des courants d’air. En outre, la concentration de condensation -ah la salle de bains !- favorisant la création de moisissures sur les murs, la durabilité des matériaux s’en trouvera elle-même mise à l’épreuve.
Ventilation, cette indispensable
Vous aérez vos pièces dix minutes chaque matin ? C’est bien. Mais êtes-vous sûr que cela soit suffisant pour préserver la santé générale de votre maison ? Bien sûr que non ! Remontant du sol, suintant par les parois, s’infiltrant avec l’air et le vent, s’insinuant avec la pluie et la neige, l’humidité est partout. Y compris et surtout dans les vapeurs évanescentes, le bouillonnement d’une casserole, d’une douche, d’un bain… et la condensation qu’ils génèrent. Pour l’empêcher de défier la résistance des matériaux qu’elle altère, une solution in-con-tour-na-ble : la ventilation. Et en tête de pont : la Ventilation mécanique contrôlée. Sur le marché, plusieurs types de VMC (simple flux, autoréglable, hygroréglable, double flux avec récupération de chaleur...) mais un même principe : l’intégration d’entrées d’air dans les menuiseries -ou de bouches de soufflage dans un salon par exemple-, et de bouches d’extraction dans les pièces d’eau (cuisine, salle de bains, toilettes). Exigence absolue : n’obstruez ni les unes, ni les autres, et conservez-les propres !
Vous aérez vos pièces dix minutes chaque matin ? C’est bien. Mais êtes-vous sûr que cela soit suffisant pour préserver la santé générale de votre maison ? Bien sûr que non ! Remontant du sol, suintant par les parois, s’infiltrant avec l’air et le vent, s’insinuant avec la pluie et la neige, l’humidité est partout. Y compris et surtout dans les vapeurs évanescentes, le bouillonnement d’une casserole, d’une douche, d’un bain… et la condensation qu’ils génèrent. Pour l’empêcher de défier la résistance des matériaux qu’elle altère, une solution in-con-tour-na-ble : la ventilation. Et en tête de pont : la Ventilation mécanique contrôlée. Sur le marché, plusieurs types de VMC (simple flux, autoréglable, hygroréglable, double flux avec récupération de chaleur...) mais un même principe : l’intégration d’entrées d’air dans les menuiseries -ou de bouches de soufflage dans un salon par exemple-, et de bouches d’extraction dans les pièces d’eau (cuisine, salle de bains, toilettes). Exigence absolue : n’obstruez ni les unes, ni les autres, et conservez-les propres !
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