Le Futuroscope sort du lot ! Si le géant américain Disneyland Paris confirme avoir été victime d’un « effet JO », le parc de loisirs poitevin, lui, savoure le bilan de l’été. Après un mois de juillet stable, août s’est achevé sur un nouveau record de fréquentation. « Nous avons fait un très bon mois d’août notamment grâce à l’ouverture de l’Aquascope le 15 juillet qui a connu un très bon lancement. On pense qu’il a bien fait son travail », se réjouit Rodolphe Bouin, président du directoire du Futuroscope. Le complexe aquatique a en effet attiré « plus de 110 000 visites en 45 jours ». Un résultat « au-delà des espérances » des dirigeants qui ont dû s’adapter à une forte demande. « On a très vite été saturés. La jauge maximale a été régulièrement atteinte et nous avons dû refuser du monde. » Loin d’être découragés par les tarifs (il faut compter en moyenne 150€ pour une famille de quatre personnes), plus de 50% des visiteurs ont fait les deux parcs.
Aucun doute, « l’attractivité est là ». Elle est le fruit d’une grande campagne de communication plurimédia à l’échelle nationale et de modernisation. « On a considérablement renouvelé le produit et on en parle beaucoup. Il fallait que les termes « diversité », « expérience » et « originalité » ressortent et, aujourd’hui, le Futuroscope a vraiment évolué », indique le dirigeant. En parallèle de cette opération communication d’envergure, visiteurs et influenceurs participent massivement à la promotion du site. « L’Aquascope, par exemple, est très visuel, très instagrammable. Les photos et vidéos le rendent ainsi attractif. » En plus de sa nouveauté, considérée comme la « pierre angulaire » du parc poitevin -l’Aquascope sera inauguré le 28 septembre-, « les trois stars » prisées par les visiteurs restent L’Extraordinaire Voyage, Objectif Mars et Chasseurs de tornades, élue Meilleure attraction du monde en 2022. Cet attrait pour les trois attractions les plus récentes témoigne de l’effort fourni par les équipes du Futuroscope dans la course à la modernité. Ravi par cette hausse de fréquentation, Rodolphe Bouin admet qu’il reste des « choses à améliorer ». Un nouveau plan d’investissement est déjà dans les cartons.
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