Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Relever le défi du développement durable avec une tablette numérique, c’est ce que prône la société de négoce agricole Néolis grâce à l’imagerie satellite. Utilisée pour une meilleure gestion des apports d’azote sur les cultures comme le colza, elle permet de connaître la quantité de fertilisant absorbée par les cultures et donc d’estimer les zones où l’état végétatif est avancé et celles qui ont besoin d’un coup de pouce. Pour Yolann Bergeron, technicien du service outils d’aide à la décision de Néolis, « le but est de réduire la quantité d’apport de complément minéral ou organique sur les cultures et, ainsi, de faire des économies et de préserver l’environnement ». Les enjeux sont donc environnementaux, avec le souci de maintenir la qualité de l’eau et réduire les émissions de gaz à effet de serre, et économiques puisque le prix des engrais ne cesse de croître. Cela répond également aux besoins d’agriculteurs « en quête d’innovations cherchant à moderniser leurs installations afin d’optimiser la fertilisation ». Mais comment ça marche ? « On parle ici de pesées de biomasses. » La cartographie satellite est réalisée à l’entrée et à la sortie de l’hiver et l’agriculteur reçoit les données, traitées par les prestataires de Néolis, sur sa console. Sur cette dernière, la carte indique en rouge la zone de la parcelle où les besoins en azote sont les plus importants et en vert les plus faibles. Cela permet ensuite d’adapter et de réaliser l’épandage au cours des deux mois suivant la sortie de l’hiver (février et mars). Les bémols ? « Certains agriculteurs ne souhaitent pas déléguer le pouvoir de décision à un outil et certains ne sont pas équipés. »
Selon Néolis, la méthode économise jusqu’à 34kg d’engrais par hectare. Côté rendement, là encore l’image satellite a des avantages. « On peut avoir des gains jusqu’à +4,9 quintaux et un gain économique de +107€ », annonce fièrement le technicien. Ces bénéfices, Rémy Besnault, cogérant de la SARL Agro Tech Environnement de Cissé, les voit sur son exploitation. Accompagné par Néolis, l’agriculteur peut consulter, depuis sa tablette, les images fournies par le satellite. « Avec l’Auxance à proximité, nous sommes situés dans le périmètre de captage des eaux de Grand Poitiers. L’imagerie satellite nous aide avec ce genre de contraintes », explique l’exploitant. Équipé depuis 2018, Rémy Besnault n’utilise cette technologie que depuis trois ans. « Je reçois mes cartes sur clé USB, une pour chaque culture, et je les lis sur des consoles. Je vois vraiment le changement sur le terrain. » Et quels changements ! En l’espace d’un an, sa consommation en azote est passée de 800 à 300€ pour une tonne.
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