En 2022, l’opération 500 Ferrari contre le cancer a rapporté plus de 400 000€ à la recherche médicale poitevine. Un record ! Qu’en sera-t-il de cette 29e édition organisée de vendredi à dimanche sur le circuit du Val de Vienne ? Avec les renforts de la Patrouille de France et des nombreux constructeurs automobiles partenaires, cette manifestation pourrait encore attirer entre 15 et 20 000 visiteurs comme d’habitude (retrouvez le programme complet sur sportetcollection.org).
Chaque année, le conseil scientifique de l’association Sport et Collection sélectionne quatre projets qui bénéficieront d’un soutien financier. Parmi eux, une double nouveauté. Pour la première fois, figure un projet de recherche paramédicale concernant le site hospitalier de Châtellerault. Et ce détail a son importance car l’équipe du service d’hématologie et de thérapie cellulaire souhaite expérimenter un parcours novateur de prise en charge des patients impliquant les médecins de ville. « Un tiers des patients atteints d’un cancer ne reçoivent pas de traitement antalgique adapté à l’intensité de sa douleur, ce qui entraîne un risque d’apparition de douleurs chroniques secondaires, explique Maud Bréchet, infirmière en pratiques avancées spécialisée en oncologie. Nous voulons donc expérimenter un parcours d’évaluation et de prise en charge précoce de la douleur aiguë avec un suivi par le médecin traitant du patient. »
Le deuxième projet est bien connu des lecteurs du 7 (Le 7 n°569). Il concerne la leucémie myéloïde chronique (LMC). Le Dr Emilie Cayssials et son équipe cherchent à comprendre pourquoi certains patients parviennent à stopper leur traitement, quotidien et invalidant. Déjà financée en 2022, cette étude nécessite des fonds supplémentaires pour aboutir. Deux autres programmes sélectionnés ont vocation à mieux comprendre la dissémination de cellules tumorales dans le cerveau et à renforcer le système immunitaire des patients afin qu’il détruise lui-même les cellules malignes. Autant de pistes majeures dans la lutte contre le cancer explorées à Poitiers.
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Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
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Née et basée à Fontaine-le-Comte, la société Domalys appartient désormais au groupe Linet, leader à l’international sur le marché des lits d’hôpitaux et d’hébergement. Objectif commun : « proposer des lits de pointe assortis de mobilier innovant et d’objets connectés assistés de l’intelligence artificielle ».
