Des chercheurs poitevins ont quitté leur équipe respective pour créer CoMeT, le 1er janvier. Cette nouvelle unité de recherche s’intéresse à la communication des cellules tumorales entre elles et avec leur micro-environnement. Un moyen d’expliquer leur prolifération et leur capacité d’invasion.

Romain Mudrak

Le7.info

Dans la lutte contre le cancer, les recherches de l’équipe poitevine CoMeT constituent une « niche ». Seulement six enseignants-chercheurs, une ingénieure d’étude et une technicienne la composent. Sans oublier deux doctorants parmi lesquels figure Aymerick Gaboriau (lire ci-dessus). Mais leur projet a été jugé suffisamment pertinent pour avoir reçu, après avis du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) au niveau national, l’approbation de la Commission de la Recherche de l’université de Poitiers au plan local. Après deux ans de négociations, cette nouvelle unité a finalement vu le jour le 1er janvier 2023.

« CoMeT s’intéresse à l’étude de la communication entre cellules tumorales et aussi entre les cellules tumorales et leur microenvironnement immédiat pour, au final, comprendre le rôle de cette communication dans l’évolution des tumeurs solides, différentes des leucémies par exemple », résume le Pr Marc Mesnil, directeur de l’équipe, devenu en vingt ans l’une des références internationales sur le sujet. Deux modèles de cancers, le glioblastome et le myélome, sont particulièrement étudiés. CoMeT se focalise sur quelques protéines appelées connexines, neurotrophines et leurs récepteurs, afin de comprendre leur rôle dans les communications entre cellules. De quoi peut-être un jour ralentir voire stopper la propagation des tumeurs.

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