Hier
Ouverte aux 18-30 ans, la jeune association poitevine Eloquentia a déjà de nombreux adeptes soucieux de s’initier ou de se perfectionner dans l’art oratoire. Parce qu’il est toujours utile de savoir parler, communiquer voire convaincre.
Tous les jeudis en fin d’après-midi, ils sont une vingtaine, parfois jusqu’à une quarantaine à se réunir dans une salle du bâtiment 3 de la faculté de lettres et langues, sur le campus de Poitiers. Sous la houlette de leurs pairs Glenn Biyogho et Sofian Rodia, ils travaillent leur expression orale, sérieusement et joyeusement à la fois. En quatre petits mois d’existence, l’antenne poitevine d’Eloquentia a déjà ses fidèles. Ils peuvent être étudiants ou non, plus ou moins à l’aise dans l’art oratoire. La seule condition pour participer est d’avoir entre 18 et 30 ans. Et d’avoir envie. Pour Glenn Biyogho, le président et initiateur de la jeune association, parler est une seconde nature. A tout juste 18 ans, l’étudiant en droit a déjà donné de la voix lors de plusieurs concours (Eloquentia, plaidoiries des lycéens du Mémorial de Caen) et sur des ondes radiophoniques (Le 7 n°533). Rien de tout cela chez sa vice-présidente Mathilde Henry. « A la base, je suis timide, j’admire les gens qui savent parler », explique l’étudiante qui n’a pourtant pas hésité à s’embarquer dans l’aventure Eloquentia. L’ambiance y est pour beaucoup. Ici, l’aisance orale s’acquiert par la théorie mais surtout la pratique. « C’est un apprentissage par le jeu, l’entraide, sans jugement et avec bienveillance. »
Convaincre par la parole
Gérer son stress, trouver la bonne posture, moduler sa voix, apprendre à doser raison et émotion pour mieux convaincre, les ateliers Eloquentia sont pleins de mots, d’arguments, de rires et de théâtralité qui servent l’apprentissage de la rhétorique classique et des différentes méthodes d’argumentation (ad personam, ad hominem…). Mais Eloquentia est aussi un concours dont les premières épreuves sont organisées dans les vingt-et-une antennes d’Eloquentia World, en France et à l’étranger, à Alger, Istanbul, Bruxelles. Tous les candidats ont entre cinq et sept minutes pour répondre à une question de façon argumentée, sous forme de plaidoirie, poésie, chanson, stand-up, slam... « J’ai toujours aimé parler, confie Marilys, je regardais des concours d’éloquence sur YouTube mais je n’étais pas venue dans l’idée de passer le concours. » Ils étaient dix candidats fin mars, il en restera quatre jeudi, lors de la finale poitevine. Le ou la plus convaincante aura accès au quart de final Eloquentia World, les 10 et 12 juin au Bataclan, à Paris.
Finale du concours Eloquentia Poitiers, jeudi, à 18h, salle des actes, bât.3, 1 rue Raymond-Cantel. Entrée libre. Plus d’infos sur Instagram @eloquentia.poitiers.
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