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Pépin C.M., une charpente en acier
Catégories : Economie, Industrie, Entreprise, Dossier Date : mardi 01 mars 2022Créée en 1999, Pépin C.M. s’est tranquillement mais sûrement imposée sur le marché de la construction métallique. L’entreprise, basée à Sossais, travaille majoritairement pour l’industrie et compte parmi ses clients de grands groupes comme des PME.
Il aurait pu choisir un autre domaine en sortant de sa formation en génie civil. Pierrick Pépin a jeté son dévolu sur les constructions métalliques pour créer, en 1999, la société qui porte son patronyme, à Sossais, dans le Châtelleraudais. Un peu plus de vingt ans plus tard, le chiffre d’affaires de Pépin C.M. avoisine les 5M€, son carnet de commandes affiche complet pour les six mois à venir et son dirigeant, à la tête de trente-cinq salariés, est confiant dans l’avenir. L’entreprise conçoit dans son bureau d’études, fabrique dans son atelier de 2 200m2 et installe aux quatre coins de la Vienne et dans les départements limitrophes des bâtiments à structure métallique. Mettant en avant son savoir-faire et sa réactivité, elle peut compter sur « une clientèle récurrente ». Exit donc les dossiers d’appel d’offres. De grands noms de l’aéronautique et de l’agroalimentaire, mais aussi des transporteurs, des investisseurs et de plus petites sociétés font directement appel à la PME pour la construction de leurs nouveaux bâtiments ou pour l’entretien d’un bardage, d’une isolation, d’une couverture ou une réparation urgente.
Parmi ses chantiers en cours, Pépin C.M. compte la construction de la tour de 47 mètres de Bonilait (ingrédients laitiers pour l’alimentation animale), à Chasseneuil-du-Poitou. Un chantier peu commun pour l’entreprise, soucieuse de proposer du sur-mesure. « Dès 2005-2006, j’ai souhaité intégrer un bureau d’études pour être en mesure de bien définir les besoins des clients, explique Pierrick Pépin. On fabrique des prototypes avec des produits communs. »
De la même manière, l’entreprise s’adapte aux contraintes de ses clients. « Afin de ne pas gêner l’activité, nous pouvons travailler de nuit ou en horaires décalés, ou par demi-journée, par exemple sur des chambres froides. » Le planning est sans cesse revu en fonction des arrivages de matériaux, de la météo et autres aléas.
« Une taille confortable »
Unité de production d’une fromagerie, bâtiments de stockage, chais, bureaux, commerces, industrie du luxe… La diversité des chantiers -et des clients- a permis à la PME de traverser la crise et de faire face à la pénurie de certains matériaux. Sans jamais cesser d’aller de l’avant. « Il faut investir tous les ans pour ne pas devenir une entreprise vieillissante. Aujourd’hui, nous avons stabilisé l’entreprise, elle a une taille confortable pour répondre aux marchés », confie Pierrick Pépin avec pragmatisme. Les prochains investissements, outre ceux liés au nécessaire renouvellement du parc matériel, concerneront donc « la qualité de vie au travail ».
Cette année, 121 000€, dont 30 000€ de la Région dans le cadre du dispositif Usine du futur, seront ainsi dévolus au développement numérique. L’entreprise a acquis un logiciel de gestion globale de l’entreprise, un autre d’analyse par robot pour faciliter la conception de la structure métallique et un visionneur pour permettre aux soudeurs de visualiser en 3D les pièces à assembler
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