
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Karine Desroses présentait ses "voeux aux personnalités", ce soir, dans les locaux de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA). La présidente a rappelé les bons chiffres de 2017 (7 338 entreprises artisanales dans la Vienne, soit +3,9%, et des radiations en baisse de 5%). Elle s'est aussi prononcée contre l'idée de confier la formation professionnelle aux branches professionnelles. Deux nouveaux chargés de mission ont été recrutés pour aider les artisans à engager une démarche de développement durable et de transition numérique. En revanche, pas un mot sur le projet de fusion avec la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne (CCIV). Pourtant, le gouvernement a commandé un rapport parlementaire sur le sujet et Claude Lafond (président de la CCIV) soulignait récemment dans nos colonnes son caractère inéluctable. A défaut d'en parler lors de ses voeux, Karine Desroses s'est prononcée dans le magazine de la CMA86 paru aujourd'hui.
"Il y aura des doublons"
Dans le numéro de janvier qui vient de sortir de la revue "Le monde des artisans", la responsable estime qu'"un tel projet est mortifère pour la représentation des artisans". "Un boucher, par exemple, n'a rien à voir avec un directeur d'hypermarché. De plus, fusionner les réseaux n'est pas synonyme d'économies." Elle poursuit : "Si l'on fusionne, il y aura des doublons. Il faudra alors se séparer de certains collaborateurs des CMA et réévaluer les salaires de ceux qui restent pour les aligner sur le plus haut niveau de salaires, donc celui des CCI." A la fusion, la présidente de la CMA préfère "davantage de mutualisations" : "Nous menons tout un tas d'actions en collaborations avec la CCI." Selon elle, CMA France fait du "lobbying" actuellement pour faire comprendre au gouvernement et aux parlementaires qu'une "fusion serait une très mauvaise idée".
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Quiconque a la chance de posséder un extérieur se languit du retour des beaux jours et de la possibilité de nouveau offerte de vivre à l’air libre. Plus que jamais, le jardin est une valeur refuge.
Aujourd'hui
Qu’elle soit considérée comme le prolongement de la maison, ou utilisée telle une oasis de fraîcheur, comme un havre de réconfort niché au milieu du jardin, la pergola conquiert de plus en plus de cœurs sensibles au confort et à l’esthétique, au fonctionnel et au durable. Au sommet des préférences, la version « bioclimatique » n’en finit plus de séduire.