Hier
Elu à la tête du Conseil départemental en mars 2015, Bruno Belin a présidé ce matin -« un matin pas comme les autres »- sa dernière commission permanente. « 2 024 jours d'envie, 2 024 jours d'espérance, 2 024 jours d'énergie. » Le nouveau sénateur de la Vienne redeviendra simple conseiller départemental de la majorité à partir du 12 novembre, date de l’élection de son successeur. Sans surprise, il s’agira d’Alain Pichon. Bruno Belin a adoubé le maire d’Antran et président des maires de la Vienne. « Je lui ai demandé d'exercer cette responsabilité, l'équipe de la majorité a validé et soutiendra ce choix », a-t-il indiqué. La 1re vice-présidente Valérie Dauge assurera l’intérim.
De bilan, Bruno Belin ne veut pas en tirer. « Je n’aurai pas à défendre un bilan, je ne serai jamais sur la défensive. » Il a tout de même consenti à égrener la liste des projets réalisés pendant son mandat, « fier de ce que l’on a porté ». Des regrets, en revanche, il en a avoué trois publiquement. Le premier ? Ne pas pouvoir donner le nom de René Monory au futur collège de Vouneuil-sous-Biard. Le deuxième ? L’occasion manquée, le 11 novembre 2018, de saluer la mémoire des 12 000 morts de la Vienne pendant la Première Guerre mondiale. Le troisième regret ? « Ne pas avoir pu faire aboutir, peut-être par manque de conviction, une école départementale des métiers du social. »
« A côté de cela, j’assume tout et je referais tout », a prolongé le futur ex-président du Département. Notamment le soutien appuyé au Futuroscope, matérialisé lundi dernier. « « Non la Vienne n'est pas un parc d'attraction, estime-t-il comme pour faire taire ses détracteurs. La Vienne est un incubateur d'idées, de visions, d'emplois, d'imagination… » A l’opposition -sa cheffe de file Sandrine Martin n’était pas présente dans l’hémicycle-, il dit aussi « merci malgré nos différences ». Tout en espérant que ses contempteurs lui trouveront « un jour quelques qualités ». En réalité, Bruno Belin s’en va mais restera très près du sommet du pouvoir départemental. Sa cheffe de cabinet Sonia Sourice partagera d’ailleurs son temps entre le Département et son poste d’attachée parlementaire.
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