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Un changement de président en début d’année, un confinement pour parenthèse sportive, un calendrier écourté pour la D1 féminine… Le Stade poitevin triathlon vit une drôle de saison avec, tout de même, l’envie de bien figurer dans l’élite et chez les jeunes.
Pour son arrivée à la présidence du Stade poitevin triathlon, en tout début d’année, Emmanuel Giraud ne s’attendait sans doute pas à un tel début de mandat. Une entrée en matière marqué par un confinement aussi soudain qu’inédit. « Il faut prendre chaque événement comme une opportunité, répond Emmanuel Giraud, philosophe. C’était l’occasion de proposer des exercices différents à nos athlètes. » Au programme, du home trainer, de la course à pied axée sur la VMA dans les limites fixées par les autorités et pas mal de renforcement musculaire pour compenser le manque de natation.
La phase de déconfinement amorce aujourd’hui un retour progressif à la normale. Les licenciés du club peuvent désormais aller nager au lac de Saint-Cyr et dans les bassins de l’agglomération. Les sorties vélo sur route sont de nouveau possibles, mais seulement en individuel afin de respecter les mesures de distanciation sociale. « On a deux, trois mois pour remettre nos athlètes en forme. »
La D1 sans ses étrangères ?
Vitrine du club, la D1 féminine sera la première équipe du club à reprendre le chemin de la compétition, le 22 août à Châteauroux, pour le compte du Championnat de France des clubs. Un championnat qui est restreint à trois courses au lieu de cinq et sans la moindre montée ou descente administrative. « On veut maintenir notre 6e rang au niveau national, sans d’autre prétention que de se faire plaisir », avance Emmanuel Giraud. Mais avec quel effectif ? C’est la grande question que se pose tous les clubs de D1, lesquels ne sont pas encore certains de pouvoir aligner leurs athlètes internationales, en raison de l’impact de la crise sanitaire sur les déplacements.
« Des U23 pourront venir compléter l’effectif si tout le monde ne peut pas être là », anticipe le président poitevin. Dans le cas où il ne pourrait compter sur sa légion étrangère, et notamment sur ses trois recrues hivernales (la Sud-africaine Sarah Jane-Walker et les jeunes Britanniques Issy Morris et Sophia Green) Emmanuel Giraud affirme sa confiance en « un noyau dur de coureuses, fidèles au club », composé des Françaises Salomé Barré, Laëtitia Lantz et Cindy Pomares.
Autres échéances à venir pour le Stade poitevin triathlon, les épreuves sélectives pour les championnats de France jeunes de triathlon (le 5 septembre) et de duathlon (le 27 septembre). « Nous avons de bonnes chances, veut croire Emmanuel Giraud. Notamment en minimes où nous avons des jeunes classés parmi les cinq premiers de Nouvelle-Aquitaine. »
DR - Christophe Guiard/ Triathlète MagazineÀ lire aussi ...
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