L’équipe pédagogique du lycée André-Theuriet, à Civray, fait partie des précurseurs en matière de classe inversée et de numérique.

Romain Mudrak

Le7.info

Deux salles ont été entièrement réaménagées en véritables espaces multimédias. Elèves et enseignants sont équipés de tablettes connectées en Wifi au tableau blanc interactif et à une imprimante. Les écrans peuvent ainsi être projetés directement devant tout le monde pour partager une correction. Comme dans l’atelier de Canopé, les élèves sont assis sur des chaises individuelles, dotées de roulettes et d’un plateau amovible. Lorsqu’ils travaillent en « îlot », ils se regroupent par trois ou quatre. Si l’enseignant souhaite s’adresser à toute la classe, il a face à lui une « configuration traditionnelle » en quelques secondes. Un principe est fondamental : la co-construction de la connaissance entre élèves et enseignants. Ces derniers déposent des contenus pédagogiques (capsules vidéos, extraits sonores, textes…) en amont, sur des padlets en ligne. Les élèves préparent les cours à la maison et ont pour mission de les enrichir euxmêmes par tous les moyens. En classe, profs et élèves confrontent leurs points de vue, échangent sur la pertinence des documents et parviennent à des connaissances communes. Côté évaluation, les élèves utilisent des « QR codes » pour répondre aux questionnaires diffusés sur le TBI. L’objectif consiste à savoir rapidement si le cours a bien été compris par la classe et à identifier les notions mal-maîtrisées par tel ou tel élève.

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