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L’école peut-elle être autrement que numérique à l’avenir ?
« Non, car toute notre vie quotidienne est impactée par le numérique. L’école s’inscrit dans un contexte de société numérique. Mais l’évolution n’est pas facile parce que l’usage des outils bouscule les pratiques et beaucoup de représentations. Aujourd’hui, les applications s’adaptent au profil des élèves. De nombreuses expérimentations donnent des résultats encourageants. Pourquoi s’en passer ? »
Où en est la formation des enseignants dans les premier et second degrés ?
« La réforme du collège inclut un plan de formation au numérique. D’ici février 2017, les 5 400 enseignants de collège de l’académie recevront chacun dix-huit heures de formation. Les modules seront dédiés à la pédagogie. Comment adapter le numérique aux gestes professionnels, mieux différencier, mieux évaluer les acquis ? On va aussi les aider à construire eux-mêmes les contenus dont ils ont besoin. Dans le premier degré, un effort important est programmé pour 2017. Les professeurs des écoles sont très volontaires. Cela correspond bien à leur démarche pédagogique pluridisciplinaire. »
Quel regard portez-vous sur les classes inversées ?
« L’enseignant n’est plus le seul pourvoyeur d’informations pour les élèves. Mais il doit les transformer en connaissances. Les hiérarchiser. En classe inversée, l’enseignant pilote des activités pour appliquer ces connaissances, pousser certains élèves à aller plus loin et aider les autres. »
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Nicolas Tié. 24 ans. Ex-gardien de but professionnel à Chelsea et au Vitória de Guimarães. A raccroché les crampons, « dégoûté » par certaines pratiques du milieu. S’engage aujourd’hui dans l’armée. Petit prodige devenu grand. Tatoué, sensible et déterminé.