Le Futuroscope, aimant à stars

En orbite depuis plusieurs années, le Futuroscope accueille, samedi, l’astronaute français Thomas Pesquet. Une semaine après avoir dévoilé sa future attraction avec Sébastien Loeb, le parc continue de surfer sur la vague des grandes signatures.

Romain Mudrak

Le7.info

Nonuple champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb ne s’était jamais aventuré sur ce terrain-là. A partir d’avril 2018, le pilote sera pourtant aux commandes d’une nouvelle attraction (*), qui consacre la réalité virtuelle à grande échelle. Ou comment donner au Futuroscope un petit accent alsacien, une terre de ralliement entre Loeb et le patron du parc, Dominique Hummel. Mais ce n’est pas la seule raison de son arrivée. « Comme souvent, il s’agit de la convergence d’opportunité et d’envie, argue Olivier Héral, directeur artistique du Futuroscope. Pour notre expérience de réalité virtuelle, nous avons rapidement misé sur la simulation automobile. Nous voulions le meilleur hardware et le meilleur pilote. Sébastien Loeb a vite été séduit par cette volonté d’excellence. » (retrouvez sa réaction sur 7apoitiers.fr)

Ce rapprochement colle parfaitement avec la stratégie assumée du joyau de la Compagnie des Alpes : attirer de « grandes signatures » génératrices de notoriété. Après Jacques Perrin (2004), Kamel Ouali (2006), Luc Besson (2009), les Lapins crétins d’Ubisoft (2013) ou encore « Le cirque du soleil », le deuxième parc français en nombre de visiteurs compte pérenniser une politique qui a fait son succès. L’exemple de Luc Besson est emblématique. « C’est lui qui est venu nous voir en nous proposant d’adapter Arthur (et les Minimoys, Ndlr). Il voulait faire une attraction digne de celles des Américains », rappelle Dominique Hummel. Faut-il  le rappeler, « Arthur, l’aventure 4D » a gagné le prix de la meilleure attraction du monde, en 2011.

Le cœur et la raison

Lui, a remporté tous les suffrages dans le cœur des Français. Pendant huit mois, Thomas Pesquet s’est mué en VRP de la planète depuis l’espace. Le spationaute est revenu sur la terre ferme et fera même un crochet par… le Futuroscope ce week-end. Là encore, comme dans le cas de Sébastien Loeb, le cœur et la raison s’entremêlent. Le frenchie de l’Agence spatiale européenne a une tante (Brigitte Dimier) adjointe au maire de Beaumont-Saint-Cyr. Qui a demandé à son neveu, ceinture noire de judo, de donner son nom au dojo de la commune.

Accessoirement, Thomas Pesquet sera aussi la vedette d’un film sur son aventure spatiale, diffusé à partir de février sur l’écran géant du Kinémax. « Nous avons été séduits non seulement par son voyage extraordinaire, mais aussi par sa capacité à en parler, reprend Olivier Héral. Nous sommes à la recherche de grands témoins contemporains qui ont des choses à faire vivre au grand public. Rendre l’exceptionnel accessible à tous, c’est la vocation du parc. »

Le partenariat de longue date avec la Cité de l’espace -coproducteur du documentaire avec la 25e heure- a favorisé ce rapprochement aussi médiatique que porteur de sens. En trente ans d’existence, le Futuroscope n’a jamais cherché à occulter la pédagogie au seul profit de la dimension ludique.

(*) 6,5M€, dont 5 supportés par le Futuroscope et 1,5 par le Département. Retrouvez un sujet complet sur « Sébastien Loeb racing xperience », sur www.7apoitiers.fr.
 


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