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Aujourd'hui
Doucine ou l’art du réemploi
Clara Schobert redonne vie aux matières oubliées en créant des tenues uniques à partir de textiles de seconde main et d’objets détournés. L’étudiante en informatique a fondé sa propre marque, Doucine.
L’appel à « la courtoisie » s’affiche en gros sur les principaux accès aux rivières du département. Derrière le message des panonceaux disséminés aux abords des rives, brille une obsession : faire du comportement responsable des pêcheurs à l’égard de l’environnement un outil de préservation de nos cours d’eau. « Globalement, ce respect prévaut », se félicite Stéphane Landrieau, animateur fédéral. Comme une récompense aux efforts consentis, la fédération s’est promise, il y a une dizaine d’années, d’offrir aux pratiquants des « terrains de jeu » encore plus favorables à l’expression de leur passion. Parce que la nature ne fait pas toujours bien les choses, elle a ainsi entrepris de lui donner un petit coup de main, en apportant aux lits et aux berges les aménagements structurels indispensables à leur survie. Ici en multipliant les possibilités de « caches » pour les poissons, là en accélérant la vitesse d’écoulement de l’eau, seul moyen de lutte contre l’engorgement et le tarissement.
105 000€ de travaux
Pour la seule année 2015, agents fédéraux et bénévoles ont ainsi procédé à la « reconfiguration » de deux kilomètres de rivière, dans La Roche Bourreau à Cuhon, le ruisseau du Ris à Vicq-sur-Gartempe, la Menuse ou encore l’Auxance à Grand-Pont. Ici-même, à fleur d’eau, se sont par exemple positionnés des dizaines de gros rochers, qui offrent autant d’abris aux farios et arc-en-ciel apeurées et leur permettront peut-être, à terme, de grandir et de se reproduire. Frayères, méandres artificiels et radiers avec amoncèlement de gravats, retenues et trous d’eau ont ainsi permis à ces rivières de retrouver leur lustre d’antan. « Ces travaux épousent au-delà notre volonté de favoriser la réintroduction des farios, éclaire Stéphane Landrieau. Du fait de leur caractère, beaucoup plus sauvage que celui des arc-en-ciel, elles devraient se complaire dans ce nouveau cadre de vie. »
Pour la seule année écoulée, quelque 1 500m3 de cailloux ont été déversés et patiemment ratissés, à des endroits stratégiques définis par des pêches électriques menées en amont. Coût de l’opération : 105 000€, cofinancés par l’Agence de l’Eau, le Conseil départemental, la Région et la Fédération nationale de la pêche en France. Tout ceci au profit des pêcheurs, de leurs futures prises et de leur environnement.
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