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Pictabag, écolo et responsable
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mardi 26 janvier 2016Six étudiants de l’IAE de Poitiers viennent de lancer leur entreprise « Pictabag », qui commercialise un doggy bag à destination des restaurateurs poitevins. Un produit qui tombe à pic, au lendemain du lancement du Plan gouvernemental anti-gaspillage.
La petite boîte en carton craft, estampillée « Pictabag », pourrait bien se retrouver sur toutes les bonnes tables poitevines. Et pour cause ! Le doggy bag (boîte destinée à emmener les restes d’un repas), lancé par six étudiants de l’IAE de Poitiers, débarque en même temps que le Plan anti-gaspillage du gou- vernement, entré en vigueur au 1er janvier dernier. Même si ses dispositions n’imposent pas aux restaurateurs de proposer le service à leurs clients, elles les y incitent fortement. « On parle de plus en plus du gaspillage alimentaire et les mentalités évoluent à ce sujet, explique Samuel Jeanne, directeur de Pictabag. Demander d’emporter la fin de son repas au restaurant a longtemps été mal perçu en France, mais ce nouveau plan pourrait changer la donne. » Et le doggy bag poitevin pourrait bien jouer un rôle en local.
« 100% made in France », le produit « allie qualité et faible coût ». Micro-ondable, recyclable et étanche, la petite boîte, d’une contenance de 750ml, sera personnalisée aux couleurs de chaque restaurant. « Nous avons noué un partenariat avec l’entreprise APE Etiquettes pour apposer des stickers avec le nom du client sur le Pictabag, reprend Samuel Jeanne. En plus d’être écolo et responsable, notre produit servira également de support de communication au restaurateur. »
Convaincre les restaurateurs
Pour faire du Pictabag un succès, les six étudiants ont organisé leur boîte comme « dans la vraie vie ». Samuel Jeanne, à la baguette, Gasmi Kenzi et Valentine Drouin au pôle commercial, Simon Picard, responsable des fournisseurs, Anne-Marie Doumbouya, responsable communication, Léandre Alloing en charge de la veille... À chacun son rôle et ses responsabilités. Bien souvent, le job se découvre sur le tas. « En cours, nous n’avons qu’une vision théorique du monde de l’entreprise, souligne Léandre Alloing. Ce projet nous permet de mettre un vrai pied dedans et de nous confronter à des situations auxquelles nous ne sommes pas toujours préparés. »
Après avoir récolté près de cinq cent cinquante réponses à leur enquête de pré-lancement et finalisé leur produit, les six étudiants entament tout juste le démarchage auprès de leurs clients potentiels. Vendu environ 0,50€ pièce, Pictabag devra très vite faire ses preuves pour convaincre les restaurateurs, « qui pourraient être réticents à l’idée de réduire leur marge ». Pour rappel, le doggy bag est un service gratuit pour le client.
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Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.