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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Personne n’a oublié les paroles prononcées par Anne-Cécile Rigail en mai 2013. Surtout pas Louis Bellegarde. A l’époque, la responsable de l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) dans le Sud-Ouest affirmait que la centrale de Civaux appliquait les règles de sécurité avec « trop de souplesse ». De là, une stratégie à deux axes a été élaborée pour répondre aux exigences de l’ASN, en état de « vigilance accrue ».
« Nous avons resserré le management sur les questions de sécurité du personnel, souligne le directeur de l’établissement géré par EDF. Les cadres ont explicité les normes aux équipes en donnant du sens et en veillant à leur respect sur le terrain. » Résultat : le taux d’accident du travail est passé de 8 par million d’heures de travail en 2012 à 2,8 en 2013.
L’autre défi qui attend Louis Bellegarde en 2014 consiste à réduire le nombre d’événements relatifs à la sûreté des équipements. Attention, dans le monde du nucléaire, l’idée est de passer de pas grand chose à rien du tout. « Aucune anomalie n’a eu de conséquence réelle sur la sûreté de la centrale », précise l’intéressé. Reste que 35 « écarts » avec la norme de fonctionnement et 8 incidents mineurs classés de niveau 1 ont été enregistrés durant l’année. « Ces résultats ne correspondent pas à nos objectifs. Nous devons renforcer le service d’exploitation et particulièrement l’équipe chargée de la conduite directe des réacteurs », commente le directeur.
Côté environnemental, les prélèvements réalisés en partenariat avec la Commission locale d’information (Cli) démontrent le rejet infime de gaz rares dans la nature. « Nous sommes à 20% des capacités réglementaires établies en fonction de l’impact sur la santé de la population. » Tous les chiffres sont disponibles sur les sites : energie.edf.com et mesure-radioactivite.fr
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