![Université de Poitiers - Le médiéviste Martin Aurell est décédé](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/67a7a08c0118f.jpeg)
Aujourd'hui
A ma droite, cinq conseillers régionaux d'opposition ; à ma gauche, Alexis Blanc, membre du groupe des «Centristes humanistes », fidèle à Ségolène Royal. Au centre, une belle confusion à prédire, car tous se revendiquent du nouveau parti de Jean-Louis Borloo, l'« Union des démocrates et indépendants ».
Cet après-midi, à l'occasion de la session du Conseil régional, l'un des élus, Xavier Argenton, également maire de Parthenay, a fait savoir qu'il allait désormais présider aux destinées d'un nouveau groupe dans l'assemblée. L'UDI remplace « Nouveau centre et intérêt régional » et compte dans ses rangs Véronique Abelin, Nicolas Belot, Bruno Drapron et Véronique Marendat. « Ce changement de nom s'inscrit pleinement dans la dynamique lancée en juin dernier, par Jean-Louis Borloo et les parlementaires centristes », annonce la profession de foi de la nouvelle entité. Cette « déclinaison territoriale » aurait vocation à « fédérer l'ensemble des centristes de la Région Poitou-Charentes autour d'un positionnement clair d'indépendance et d'un partenariat avec la droite républicaine ». C'est dit.
Un coup d'oeil rapide sur le site permet de vérifier que le duo Marendat-Drapron figurent parmi les élus qui « ont déjà rejoint l'UDI ». Les autres noms n'apparaissent pas encore. Peu importe, le portail, qui sera officiellement lancé en même temps que le parti, le 21 octobre, n'est sûrement pas à jour. La surprise vient de la troisième colonne. Le nom d'Alexis Blanc ressort en gras bien qu'il ne fasse pas partie de l'équipe du maire de Parthenay. Le vice-président de la Région en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche a rejoint la majorité de Ségolène Royal en 2010.
Interrogé à la sortie de la session, l'ex-UDF est évidemment au courant du scénario. Il considère l'initiative de ses collègues, et néanmoins opposants, comme un «groupe politique régional sans valeur juridique ». Jean-Louis Borloo, qu'il connaît « depuis dix ans », a établi un calendrier clair : « Les déclinaisons locales de l'UDI ne verront le jour qu'en mars 2013 ». Bref, Alexis Blanc paraît serein tout en prônant un rapprochement : « Tout le monde sait que l'UDI constitue la dernière chance du Centre. Je pense que l'intelligence prévaudra car nous partageons les mêmes valeurs. » Pas sûr que ce point de vue soit partagé de l'autre côté du milieu.
À lire aussi ...