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Aujourd'hui
La Rectrice de l'académie de Poitiers paraissait plus détendue, hier, au moment d'annoncer les moyens mis en place pour cette rentrée 2012. Ces dernières années, le mot d'ordre était plutôt à la suppression de postes. Cette fois, comme prévu, Martine Daoust avait une bonne nouvelle à annoncer : la création de 35 postes supplémentaires en premier degré dans l'académie (dont 7 dans la Vienne). 41 assistants d'éducation font également leur apparition au côté de 10 assistants de prévention et de sécurité dans les établissements sensibles. Le département accueille 13 assistants de vie scolaire sur les 74 dédiés à l'accompagnement des élèves handicapés dans la région. Pour l'instant, la Rectrice assure disposer d'une brigade de remplaçants "suffisante", même dans les disciplines les plus tendues comme l'allemand. L'heure est donc à l'optimisme.
Ce matin, 254 270 élèves sont attendus dans les établissements des premier et second degrés. Un chiffre stable par rapport à 2011. Si les effectifs demeurent également stables dans le département (72 510), ils connaissent la plus forte hausse de l'académie (avec les Deux-Sèvres) en collèges et lycées généraux et technologiques (+530 sur 28 600 élèves). En revanche, comme partout, la voie professionnelle perd à nouveau du terrain (--180 sur 3 640 élèves). Attention, ce chiffre ne tient pas compte des jeunes inscrits en centre de formation des apprentis.
Selon le souhait du nouveau gouvernement, une série de débats sur l'avenir de l'école se tiendra dans l'académie en septembre. Deux réunions se dérouleront à Poitiers. Le 13 septembre, 18h, au lycée Kyoto, la première abordera "l'école rurale, comme priorité pour la réussite des territoires dans le département". Le 17 septembre, au Rectorat (rue Guillaume-le-Troubadour, à Poitiers), à 18h, une seconde réunion traitera de l'offre de formation et les territoires". Parents, enseignants et tous les membres de communauté éducative sont invités.
Rentrée scolaire
La FSU reste vigilante
« Le gouvernement est socialiste, mais le budget reste sarkozyste », souligne Myriam Lieby, chef de fil de la FSU. A la rentrée, trente-cinq postes ont été créés dans l’académie, dont sept dans la Vienne : « C’est bien, mais après les suppressions de ces dernières années, nous trouverons encore des situations difficiles à la rentrée. D’autant qu’aucun enseignant spécialisé (Rased) n’a été remplacé. » Formation des enseignants, gel des salaires, remplacements… La FSU attend avec impatience la série de débats sur l’avenir de l’école, promis par le gouvernement. Et demande d’ailleurs la mise en place de journées banalisées propices aux échanges.
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