Aujourd'hui
Camille, Victor, Pierrick et Paul vivent leurs derniers jours avant le début des épreuves du baccalauréat. Depuis les vacances d'avril, ils révisent ensemble. Même le week-end.
L'union fait la force, dit-on. En tout cas, elle permet de se rassurer quand on s'apprête à passer le premier examen crucial de sa jeune vie. Camille, Paul, Pierrick et Victor ne se quittent plus. Tous les quatre en terminale scientifique, ils révisent ensemble dans un seul but : décrocher le bac !
Ces ados ont mis leur vie sociale légèrement de côté. Dès qu'ils ont un moment de libre, ils se rejoignent pour mémoriser leurs cours et s'interroger mutuellement. Durant les vacances d'avril, ces quatre potes n'ont pas hésité à revenir dans leur bahut, le lycée de l'Union chrétienne, pour se retrouver et rester concentrés sur leur objectif commun. « C'est plus motivant d'être ensemble. On se soutient. Quelques profs étaient présents, on pouvait leur demander des conseils de manière plus détendue », raconte Paul, jeune homme au look de dandy.
Le week-end dernier, rebelote ! Ils ont profité de l'opération « Bac pour tous »(*), menée depuis neuf ans par l'association « Arc-en-ciel », pour travailler les notions de physique demeurant approximatives. Dans les locaux d'Isaac-de-l'Etoile, ils ont bûché au côté d'une quarantaine de jeunes gens. Samedi et dimanche, de 9h à 17h... « Chez moi, je ne pourrais pas travailler, un samedi, durant six heures de suite, assure Camille. Les tentations sont trop nombreuses ! L'avantage, c'est qu'ici, les profs sont plus disponibles pour répondre à nos questions. Ils n'ont pas un programme à boucler. » Loin d'être encore sereins, ces quatre-là redoutent « le stress des deux derniers jours ».
(*) D'autres sessions sont prévues le 14 juin, de 18h à 21h et le 16 juin, de 9h à 17h, au lycée Isaac-de-l'Etoile.
C'est une nouveauté ! Dans la Vienne, 998 élèves de première scientifique s'apprêtent à passer l'épreuve anticipée d'histoire-géographie. Le mardi 19 juin, ils plancheront sur leur copie pendant quatre heures. Au programme : dissertation et analyse de documents. L'objectif ? Laisser plus de place aux sciences dures en terminale. « La réforme du lycée a voulu apporter une coloration plus forte des filières afin d'éviter que des élèves désertent les cursus littéraires, simplement parce qu'ils les estiment moins porteuses de débouchés. D'autant que ce n'est pas vrai », explique Laurent Marien, inspecteur pédagogique d'histoire-géo dans l'académie. Qui veut rassurer néanmoins les parents : « L'approche thématique du programme d'histoire-géographie permet aux scientifiques d'apprendre l'essentiel, même s'ils ont un an de moins. »
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