Hier
L’apprentissage de la pâtisserie est le socle de leur future activité professionnelle. Mais le chocolat est le support à leur passion créatrice.
Cette semaine, les 1re année de BTM (Brevet technique des métiers) ont lâché le boulot. Pour mieux répéter leurs gammes dans l’atelier du Campus des métiers à Saint-Benoît. C’est comme ça cinq jours par mois…
La promotion compte une dizaine d’apprentis. A la baguette, Cyril Maître rigole gentiment avec la discipline. « Allez, pour la photo, mettez vos toques. Ça fait plus pro ! » Eux ne le sont pas encore, mais sont tous promis à la devenir. « Les deux années de BTM font suite à deux années de pâtisserie et une de CAP confiserie-chocolaterie. Lorsqu’ils sortent, c’est quasiment l’assurance d’une embauche. »
Le formateur est sûr de lui. Et convaincrait n’importe quel ado volontaire de mettre les doigts dans la gamelle. « L’alimentaire, poursuit-il, a peu souffert de la crise. Et les vrais chocolatiers sont finalement peu nombreux. Il y a vraiment des places à prendre. »
Ses élèves le savent. Après leur BTM, certains affineront encore leur formation avec un brevet de maîtrise. Le nec plus ultra. Au final, ils auront tous assouvi leur passion. « Celle de la créativité et de l’expression artistique », sourit cette jeune disciple. « Et du façonnage de la plus noble des matières », renchérit Cyril.
Sur la table de travail, des Schrek en sucre et chocolat se sont entourés de plusieurs figurines du même « alliage ». Une fine arabesque à croquer, œuvre de l’un des apprentis, les toise de sa splendeur. Les toques sont mises. La photo, c’est maintenant !
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lundi 23 décembre