Passion chocolat

L’apprentissage de la pâtisserie est le socle de leur future activité professionnelle. Mais le chocolat est le support à leur passion créatrice.

Nicolas Boursier

Le7.info

Cette semaine, les 1re année de BTM (Brevet technique des métiers) ont lâché le boulot. Pour mieux répéter leurs gammes dans l’atelier du Campus des métiers à Saint-Benoît. C’est comme ça cinq jours par mois…

La promotion compte une dizaine d’apprentis. A la baguette, Cyril Maître rigole gentiment avec la discipline. « Allez, pour la photo, mettez vos toques. Ça fait plus pro ! » Eux ne le sont pas encore, mais sont tous promis à la devenir. « Les deux années de BTM font suite à deux années de pâtisserie et une de CAP confiserie-chocolaterie. Lorsqu’ils sortent, c’est quasiment l’assurance d’une embauche. » 
Le formateur est sûr de lui. Et  convaincrait n’importe quel ado volontaire de mettre les doigts dans la gamelle. « L’alimentaire, poursuit-il, a peu souffert de la crise. Et les vrais chocolatiers sont finalement peu nombreux. Il y a vraiment des places à prendre. »
Ses élèves le savent. Après leur BTM, certains affineront encore leur formation avec un brevet de maîtrise. Le nec plus ultra. Au final, ils auront tous assouvi leur passion. « Celle de la créativité et de l’expression artistique », sourit cette jeune disciple. « Et du façonnage de la plus noble des matières », renchérit Cyril. 
Sur la table de travail, des Schrek en sucre et chocolat se sont entourés de plusieurs figurines du même « alliage ». Une fine arabesque à croquer, œuvre de l’un des apprentis, les toise de sa splendeur. Les toques sont mises. La photo, c’est maintenant !
 

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