Perdu de vue et retrouvé grâce à Facebook

Grâce à Facebook, Nicolas Girard, chef d'entreprise poitevin, a retrouvé son petit frère disparu depuis plusieurs semaines. Etudiant en Australie, ce dernier s'était installé en Corée-du-Sud sans prévenir personne.

Romain Mudrak

Le7.info

Nicolas Girard n’en revient toujours pas. Comme il l'a raconté à nos collègues de France Bleu Poitou, en moins de vingt-quatre heures, le gérant d'une agence d'événementiel a retrouvé son petit frère, dont il était sans nouvelles depuis plusieurs semaines. Tout cela grâce à Facebook...

Etudiant à Sydney en Australie depuis trois ans, Alexandre Girard, la vingtaine, ne donne pas énormément de nouvelles à sa famille. Mais suffisamment pour rassurer tout le monde. Il voyage à Singapour, en Thaïlande… Puis plus de réponse. Contacté par le 7, Nicolas Girard raconte: . « On a commencé à s’inquiéter. Il est grand, beau et en plus, il parle arabe parce qu’il a grandi à Marrakech. Il aurait pu devenir espion ou voire être recruté par Daech, on se met à imaginer plein de choses ! »

La famille contacte le ministère des Affaires étrangères qui fait le tour des hôpitaux et des prisons dans toute la zone. En vain. Mais pour aller plus loin, une enquête et du temps sont nécessaires.

Nicolas Girard décide en accord avec son père de publier un message d’alerte sur le réseau social. Un avis de « disparition inquiétante ». Le « post » est partagé à 375 reprises. Le Poitevin reçoit des témoignages précis. « J’ai parlé à une fille à New-York qui m’a expliqué qu’elle était avec lui la veille, à Séoul, dans une auberge de jeunesse. Elle m’a donné l’adresse. » Nicolas Girard contacte la propriétaire des lieux qui transmet l’appel à Alexandre. Les deux hommes peuvent enfin discuter. A priori, Alexandre, qui n'avait pas l'habitude de beaucoup communiquer, était pris par le quotidien et ne parvenait plus à se connecter à Facebook.

« Nous sommes soulagés. Mon père a quand même demandé au consulat d’aller le voir pour s’assurer que tout va bien. Nous devrions avoir des nouvelles dans les prochains jours », conclut Nicolas Girard. A priori, Alexandre compte bien rester travailler en Corée du sud. Fin de l’histoire. Au final, le réseau des « amis » Facebook s’est mobilisé en très peu de temps et a permis de retrouver un individu disparu plus vite que le Quai d’Orsay. Ça laisse songeur.

Photo 1 : Extrait du message publié hier sur la page Facebook de Nicolas Girard. Photo 2 : Nicolas Girard

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