Arnault Varanne

Le7.info

Inoccupés depuis plusieurs années, les locaux de l’Afpa, situés à Chasseneuil-du-Poitou, pourraient servir, dès janvier 2017, de Centre provisoire d’hébergement (CPH) pour vingt-cinq réfugiés « bénéficiaires d’une protection internationale au titre de l’asile ». La préfecture de la Vienne a lancé un appel à projets en août dernier pour la gestion de ce CPH, sachant que cinq cents places doivent voir le jour à l’échelle nationale. Son secrétaire général a présenté, hier soir, ledit projet aux élus chasseneuillais. « M. Soumbo nous a indiqué que les gens qui seraient accueillis, en majorité des Syriens, avaient un assez bon niveau d’études et pourraient être hébergés et formés ici pendant environ neuf mois », explique Claude Eidelstein, maire de la commune. Chasseneuil ne se trouve pas dans le même cas de figure que Mignaloux, qui s’apprête à recevoir seize migrants en provenance de Calais, dans un Centre d’accueil et d’orientation (CAO). Les mêmes structures existent déjà à Poitiers, Châtellerault et Naintré. En revanche, Sommières-du-Clain et l’agglo de Poitiers abritent des structures qu’on appelle des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). A Loudun, quatre-vingt-dix personnes ont intégré, à la rentrée 2015, un Accueil temporaire service de l’asile (Atsa). Dans le Nord-Vienne, c’est également un centre Afpa désaffecté que l’Etat avait réquisitionné. 

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