Conseil municipal : la question du Printemps

Du Printemps à l'encours de la dette, en passant par le schéma départemental de l'intercommunalité, tour d'horizon des principaux sujets évoqués lors du conseil municipal de Poitiers du 27 juin.

Antoine Decourt

Le7.info

> La question du Printemps s’est invitée à l’ordre du jour de ce conseil municipal. Alain Claeys a tenu à réaffirmer son soutien au personnel. « Il n’est pas question de cautionner la fermeture. Elle a toujours été une enseigne motrice pour le commerce en centre-ville. » Avant de poursuivre : « Nous veillons désormais à l’avenir du site. Nous sommes en discussion permanente avec le propriétaire des lieux, afin de rapidement trouver une ou plusieurs destinations à ce bâtiment. »

> Il a été acté qu’un espace du Théâtre-auditorium de Poitiers serait déclassé du domaine public. De cette manière, un bail commercial sera prochainement conclu afin de permettre la création d’un restaurant.  

 > L’encours de la dette a été présenté à l’assemblée municipale. « Elle est conforme aux objectifs fixés en début de mandat », a rappelé Francis Chalard. L’encours moyen est de 1 129€ par habitant, contre 1 195€ par habitant dans des communes de la même taille que Poitiers. L’élu en charge des finances a également précisé que 98% de l’encours de dette était lié à des prêts classiques ou à très faibles risques. Un unique prêt, représentant 2% de l’encours, est à risque faible. 
 
> L’assemblée municipale s’est prononcée sur le Schéma départemental de coopération intercommunale, récemment défini par le préfet. Pour la majorité, ce redécoupage du « millefeuilles » administratif est « globalement mal adapté ». «Compte tenu des compétences exercées et du mode de gouvernance, il n’est pas nécessaire d’agrandir le périmètre de Grand Poitiers, a affirmé le maire. Un agrandissement doit se faire de manière volontaire, suite à des demandes de rattachement des communes à l’agglomération. » Stéphane Braconnier, chef de file du groupe UMP, a rappelé que ce schéma relevait « d’une réflexion d’avenir ». « Il ne faut pas rajouter à la complexité administrative, a-t-il ajouté. Il faut veiller à être dans une logique de territoire pertinent. Je comprends qu’il soit difficile de le définir. Il faut juste trouver un équilibre entre repli sur soi et agrandissement à tout-va. »

À lire aussi ...