Château de Monts-sur-Guesnes, saison 2

Le Château de Monts-sur-Guesnes a rouvert ses portes le week-end dernier avec à sa tête une nouvelle directrice. Céline Roncière souhaite conforter l’attrait du site et étoffer le calendrier des animations.

Claire Brugier

Le7.info

Vous avez manqué la première saison ? Ne manquez pas la deuxième qui a débuté le week-end dernier au Château de Monts-sur-Guesnes. L’ex-projet d’Historial du Poitou a non seulement fini par voir le jour mais pas moins de 17 000 visiteurs sont venus s’immerger dans l’histoire du Royaume de France entre le 26 mai et le 13 novembre 2022. Avec une saison étendue aux vacances de printemps, la nouvelle directrice Céline Roncière espère cette année atteindre les 
20 000 visiteurs. Sarthoise d’origine, l’ancienne responsable accueil-boutique-café qui a succédé à Pierre Baronnet-Frugès s’amuse du fil rouge qui l’a menée du Mans, Cité Plantagenêt, à Château-sur-Loir et désormais Monts-sur-Guesnes. Un parcours parsemé de rois et de châteaux pour celle qui a ouvert samedi avec deux saisonniers passionnés, Gabriel et Nathan. Au plus fort de l’été, ils seront cinq à l’épauler sur les 2 000m2 de ce domaine seigneurial réinventé. « L’an dernier, nous avons tous pris nos marques, glisse Céline Roncière. Même si le Château a été conçu pour être découvert en autonomie, on circule beaucoup pour guider les personnes, répondre à leurs questions. Il faut être présents. » 


Effet Waouh

Le programme des animations quotidiennes va être étoffé. Pour le reste, pas de nouveautés cette année, juste faire en sorte « que le site continue à vivre tel qu’il a été conçu », à mi-chemin « entre l’attrait historique de Fontevraud et l’attrait scénographique et numérique du Futuroscope ». La formule a séduit ses nombreux premiers visiteurs. « La grande majorité étaient des habitants du département et à partir d’août beaucoup de touristes envoyés par les hébergeurs et les offices de tourisme », constate la directrice. Vienne, Deux-Sèvres, Saumurois, Touraine… La communication reste localisée, le bouche-à-oreille fait le reste. « Il y a toujours un effet Waouh à l’entrée de la salle de banquet d’Aliénor et dans celle consacrée à la Guerre de Cent ans, qui sont deux pièces très immersives. » 
De même, la fresque dynamique qui concentre des éléments emblématiques du Poitou ne manque jamais de faire son petit effet. Quant à la costumerie et aux extérieurs, dont le village médiéval, « ils apportent le côté manipulation et expérimentation », complète Céline Roncière. Le Château abrite aussi dans sa tour deux gîtes. L’un, pour deux, est accessible aux personnes à mobilité réduite, le second, pour quatre, est aménagé sur trois niveaux.

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