Hier
Les ados ne décrochent pas seuls
Les ados passent des heures sur leur smartphone. Mais en ont-ils vraiment conscience ? Une étude originale menée à Poitiers démontre que l’autorégulation n’est pas naturelle.
Marie-Amélie Le Fur s’est prêtée à un drôle de jeu ce matin sous la halle principale du Creps de Boivre. Bardée de capteurs, l’athlète handisport a effectué plusieurs sauts en longueur consécutifs sous les caméras (une vingtaine) des chercheurs du laboratoire poitevin de biomécanique, Robioss. L’objectif ? Décrypter finement ses gestes sportifs afin d'accroître encore ses performances. Ils l'avaient déjà fait dans le passé pour Brian Joubert et le PB86 notamment. « Nous voulons analyser les données biodynamiques du saut, de l’impulsion à la réception en passant par la phase aérienne », explique Tony Monnet, enseignant-chercheur qui pilote l’étude. Un véritable partenariat se construit actuellement entre Robioss et la Fédération française handisport dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024. En parallèle, les captations de la multi-médaillée âgée de 32 ans intégreront un nouveau kit pédagogique pour les Classes olympiques sciences et sport. Cette démarche originale initiée depuis plusieurs années par le Critt Sport Loisirs de Châtellerault a pour vocation de donner le goût des sciences pour l’ingénieur à des collégiens à travers une approche concrète tournée vers le sport. Nous consacrerons un article complet à cette expérimentation dans Le 7 du 9 février.
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